seulement
d’attention
rde de loin
a une lon-
re que s’il
es sur son
1esure que
DISPOSITION GENÉRALE DE L’UNIVERS 27
ce rayon visuel se rapprochera du centre, sa partie com-
prise dans la sphère deviendra plus longue et le nombre
d’étoiles qu’il rencontrera ira en augmentant. Le maximum
sera au centre même. C’est cet effet d’optique qui avait
fait croire à une condensation de la matière nébuleuse.
Halley la trouva, en 1679, pendant qu'il travaillait au ca-
talogue des étoiles du ciel austral. Les amas stellaires de
la Balance et d'Hercule (fig. 5) sont de méme ordre que le
précédent. Celui d'Hereule, situé entre z et ç de cette
constellation, est l'un des plus magnifiques de notre cie!
boréal. On le distingue à l'œil nu, dans les belles nuits,
comme une tache lumineuse.
Les limites de cette nébuleuse ne sont pas aussi nette-
ment définies que dans celles qui ont particulièrement
reçu la désignation de globulaires. La figure 4 représeñte
quelques types choisis parmi ces dernières.
De ces amas d'étoiles les premiers sont certainement
sphériques; les autres, allongées, dont nous voyons l'é-
paisseur diminuer de plus en plus, sont probablement
encore circulaires, mais aplaties sous la forme de len-
tilles ; au lieu de se présenter à nous de face, ils se pré-
sentent par la tranche.
A la vue de ces amas globulaires, on peut se demande:
avec Arago quel est le nombre des étoiles contenues dans
certaines de ces nébuleuses. L’astronome a répondu lui-
même à sa question. Il serait impossible de compter en
détail et avec exactitude le nombre total d'étoiles dont
certaines nébuleuses globulaires se composent ; mais on a
pu arriver à deslimites. En appréciant l'espacement angu-
laire des étoiles situées prés des bords, c'est-à-dire dans
la région où elles ne se projettent pas les unes sur les au-
tres, et le comparant avec le diamètre total du groupe, on
s’est assuré qu’une nébuleuse dont l’étendue superficielle
apparente est à peine égale au dixième de celle du disque
luminaire, ne renferme pas moins de 20,000 étoiles : c’est