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92 LE GRAND BALLON CAPTIF À VAPEUR.
gaz abandonne les dernières traces de poussière de chaux ;
r est le robinet de prise d'essai, »” celui de gonflement;
une soupape de sûreté est comprise entre les deux.
On a consommé pour le gonflement du ballon capuif,
qui à été opéré par M. Giffard avec le concours de
M. Corot, ingénieur de la maison Flaud et Cohendet,
190 000 kilogr. d’acide sulfurique à 32° (acide des cham-
bres de plomb) et 80 000 kilogr. de tournure de fer.
L'ASCENSION. — LE PANORAMA DE PARIS. — LE VERTIGE.
CONSEILS AUX VOYAGEURS. — LA MÉDAILLE COMMEMORATIVE.
L'OBSERVATOIRE AËRIEN
Le ballon captif est fixé à terre par ses huit câbles
d’amarre, seize hommes d'équipe les détachent, l’aérostat
se soulève, 1l s'agite comme un oiseau gigantesque impa-
lent de prendre son vol. La passerelle glissée sur la cu-
velte va rejoindre la porte d'entrée de la nacelle. Une
quarantaine de voyageurs la traversent, ils prennent
place dans la galerie, où deux aéronautes donnent le
signal du départ. Le ballon s'élève avec la légèreté de l’hi-
rondelle. On monte sans secousse; la terre s'éloigne, le
tableau de Paris s'offre aux regards, puis l'horizon des
campagnes avoisinantes s'ouvre bientôt en un panorama
éblouissant, en un cercle immense de plus de 100 kilo-
mètres de diamètre. Les grands spectacles aériens, cou-
chers de soleil incomparables, surface du sol en pleine
lumière, nuages mamelonnés et vaporeux, sont désor-
mais accessibles à tous, grâce à ce nouveau tramway
aérien.