Full text: Astronomie théorique (1. Partie)

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cours d'astronomie 
Si l’on exprime y en minutes d’arc, on aura précisément de 
cette façon, comme l'on sait, la distance de l’horizon sensible 
en milles marins. 
Exemple. — Faisons k 0 == 0,16, a= 637 1 km , h = io m ; on a 
D = 5'35", ? = 6',6. 
Soit encore à calculer la dépression apparente D du pied 
d’une côte qui borne l’horizon, connaissant ©, c’est-à-dire la 
distance de cette côte à l’observateur. On a les mêmes nota 
tions, sauf que £ n’est plus égal à et on emploie l’unique 
équation 
= + 
d’où, avec une approximation suffisante, 
D = - - -h ( 1 — /c 0 ) - • 
a <p v 2 
Exemple. —Avec les mêmes valeurs de /r 0 , a, h, soit <p = 1'; 
on a 
D = 18 '58". 
Lever ou coucher apparent des étoiles. — Il est clair qu’en 
vertu de la réfraction, une étoile apparaît dans l’horizon, 
lorsque sa hauteur changée de signe est en réalité égale à la 
réfraction horizontale proprement dite R 0 , qui correspond à 
une hauteur apparente nulle. Nous avons vu précédemment 
comment on devait tenir compte de ce fait pour modifier 
l’angle horaire et l’azimut du lever ou du coucher. 
Pour les astres rapprochés, il faut tenir compte en outre 
de la parallaxe, ainsi que nous le dirons plus loin. 
Influence de la réfraction sur les coordonnées équatoriales. 
— La réfraction altère les hauteurs, mais non les azimuts ; elle 
altère par suite les autres coordonnées, par exemple les coor 
données équatoriales, dont l'usage est le plus fréquent. 
Si nous marquons d’un accent les coordonnées apparentes, 
dune direction, tandis que les coordonnées vraies correspon
	        
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