cours d’astronomie
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Adjoignons maintenant à la troisième équation (4) la rela
tion
coséc m' cos h! = coséc tü cos h — p sin h 0 cotg y,
qui n’est autre que l’équation générale (7) du Chapitre III ;
multipliant alors cette relation par — sin h", la troisième
équation (4) par cos h\ et ajoutant, on a, en tenant compte
de (1) et (3),
(8) sin (h — h") — z sin s -+- P sin ™ sin hp sin (f h") _
sin y
Les formules (5), (6), (7), (8), suffisent pour déterminer, à
l’aide d’approximations successives très rapidement conver
gentes, les inconnues h , A et les deux quantités auxiliaires
A', 7.
Si 1 on veut avoir de plus h' et s', on pourra se servir des
formules de la théorie générale
t „ w _ h) = p sin vi s in h 0 sin (y — h)
ô ^ sin y — p sin tu sin h 0 cos (y — h) ’
sin s' sin (y — II')
sin s sin (y — h ) 1 ,
èt les équations (1), (2) devront se trouver vérifiées.
Quand il s agit effectivement des coordonnées horizontales
(ce que la théorie précédente ne suppose que par le langage),
le calcul se simplifie notablement, en raison de la petitesse
de <p — 7/. Il suffit de prendre
T — 9 °° — (? — <?') cos (V H jjj, üi m \ ,
\ cos (A es -b ro cos h ) J
et de remplacer dans les autres formules A 0 par zéro, cos h 0
par <p — <p', sin h 0 et sin 7 par l’unité.
Si l’on applique ce que nous venons de dire au cas du
Soleil remplaçant la Lune, la parallaxe est assez petite pour
qu’on puisse faire, sans erreur sensible,