ABERRATION
ig3
dire, d’après la valeur de b donnée précédemment, 29,8. Le
rapport y est donc fort petit, égal très sensiblement à IO q^q~
Si a désigne toujours le rayon équatorial de la Terre, et si <p
est la latitude du lieu d'observation, la vitesse V2 est sensible
ment égale à 2 gg 164^» puisque le jour sidéral contient
86 i64 secondes de temps moyen. On a ainsi u 2 = o,465 cos <j>,
et le rapport y ne dépasse pas •
Quant à la vitesse v 0 , nous ne la connaissons pas. Toutefois
on est en droit de regarder le système solaire comme se dé
plaçant par rapport aux étoiles d’un mouvement rectiligne et
uniforme dont la vitesse est du même ordre de grandeur que Vi.
Sans insister sur ce point, nous regarderons la vitesse u
comme satisfaisant à ces conditions.
Il est clair, après cette discussion sur l’ordre de grandeur
des rapports tels que y, que l’on peut considérer les trois vi
tesses u 0 , Vi, comme agissant séparément, et que pour avoir
leur effet total, il suffit d’ajouter leurs effets partiels. Ce sera
là pour nous une hypothèse fondamentale.
Nous avons par suite à envisager séparément :
i° l'aberration séculaire, due à la vitesse v 0 ;
2 0 l'aberration annuelle , due à la vitesse i»i ;
3° l’aberration diurne, due à la vitesse i> 2 .
Aberration séculaire. — Nous ne pouvons pas calculer
l’effet de cette aberration. Tout ce que nous pouvons dire, c’est
que, d’après les hypothèses faites, elle donne aux différences
Cf! — a, [j — ¡ 3 , Y — 7 des valeurs constantes, tant que l’on
peut considérer a, |3, 7 comme étant eux-mêmes constants.
Aberration annuelle en longitude et latitude. — D’après
les formules fondamentales (1), le calcul de l’aberration revient
à un changement de coordonnées, l'origine changeant, tandis
que les axes restent parallèles à eux-mêmes. On peut donc
appliquer les formules générales du Chapitre III, en faisant
r — V, r' = V, et prenant pour x 0 , y 0) z 0 les composantes de
Andoter. — Cours ¿’Astronomie, I. ¡3