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CHAPITRE XXV.
est considérable, mais très peu d’entre elles atteignent ou dépassent
une seconde.
Nous nous bornerons nécessairement, dans ce qui suit, à un exposé
des méthodes générales à suivre pour déterminer les différentes fonc
tions R et leur ellet, et à quelques indications sur le calcul approché
des inégalités les plus importantes.
150 . Nous allons examiner successivement les effets des diverses
actions secondaires énumérées au n° 120, et étudier tout d'abord
1 action des planètes. Celle-ci s’exerce de deux façons : en premier
lieu, la fonction de forces qui définit le mouvement de la Lune, et
que nous avons déterminée au n° o, contient une partie proportion
nelle à la masse de chaque planète (ou système planétaire), et de
cette partie résulte ce qu’on appelle 1 action directe de cette planète;
en second lieu, nous devons tenir compte des perturbations qu’il
faut ajouter au mouvement purement képlérien attribué au Soleil S
pour représenter son mouvement réel, et puisque ces perturbations
sont dues aux planètes, on obtient ainsi ce qu’on appelle Y action
indirecte , et comme réfléchie par la Terre, des planètes.
A ces actions nous joindrons encore celle produite par le rétablis
sement de la véritable valeur de la constante /\r. Cette dernière
action est facile à définir. Comme on a très sensiblement
M 0+ M ),
il faut, dans la fonction U du n° 120 . remplacer yM' non plus par n'-a ' 3 ,
mais par n'-a' 3 (i -f- u), en faisant
.Mo+ M
M'
I
33 oooo
en chiffres ronds.
Ceci revient donc à introduire la fonction perturbatrice
= a/i ! a ! T —
Li
(xy
3 ,
- x-
8
Sans en chercher l’effet pour l’instant, envisageons l’action indi
recte des planètes. Elle résulte, si l’on veut, de la variation séculaire
t' 0 t de l’excentricité de l’orbite solaire, de la variation séculaire
o' 0 t du périgée solaire, des perturbations périodiques oe' et ùr 1 de la
longitude C et du rayon vecteur r\ enfin de la latitude s ' du Soleil au-