Full text: Cours de mécanique céleste (Tome 2)

36'2 
CHAPITRE XXVI. 
il est infiniment plus avantageux, et plus conforme à la nature 
même de la question, de rapporter directement le mouvement de la 
Terre au plan de l’écliptique mobile, et non à celui de l’écliptique 
fixe d’une certaine date. Supposons donc que O xy soit 1 écliptique à 
l’origine du temps, l’axe O# étant dirigé vers l’équinoxe moyen corres 
pondant ; l’écliptique x y de l’époque t est définie par la longitude 2 
d’un de ses nœuds N sur xy , et par l’inclinaison correspondante i ; 
de plus, on peut choisir l’axe Ox' de telle façon que l’arc x'N soit 
égal à ¿rN ou 2» {fig- b). 
Dans ces conditions, si II est l’un des nœuds du plan P sur x y\ 
nous appellerons z l’inclinaison correspondante, et nous ferons 
x' \\ = 0 ', II'K == u', v — u + y ; il faut déterminer directement les 
nouvelles variables e', 0', s', qui doivent être substituées à v, 0, s. 
Imaginons pour un instant que les quantités i et . 2 » soient constantes, 
de sorte que les axes O x ÿ soient fixes. 11 est clair alors, puisque 
l'on fait simplement un changement de coordonnées, que les équa 
tions ( 5 ) subsistent entièrement, en remplaçant e, 9 , z par ç', 0 ; , z , 
et supposant la fonction U exprimée à l’aide de ces nouvelles variables 
( h, t,, ne sont aucunement modifiées). 
Il est facile maintenant de tenir compte de la variabilité de i et .2 ; 
telles que les donnent les nouvelles équations ( 5 ), les compléments 
Fig. b. 
dv' d 6' dz
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.