398 CHAPITRE XXVII. — THÉORIE DU MOUVEMENT DE ROTATION DE LA LUNE.
la libration arbitraire. On a en particulier, pour définir la libration
de l’inclinaison et de la longitude du nœud descendant de l’équateur
lunaire,
o) = tu 0 -+-108" ,5 cos (N — >>, ) — 37", 5 cos (N -+* Nj — 2 1 i"cos (2 N — aN 2 ),
— TS T 2 ) sin to 0 = 108", 5 pin (N — N 1 ) — 37",5 sia (N -+- INi —.aN 2 )
• 4 -1T sia (2N — aN 2 ),
avec
m 0 = — 1 0 6 *.
Nous avons tenu compte dans ce qui précède de la seule action de
la Terre : il n’est pas difficile de constater que celle du Soleil ne sau
rait donner en effet que des résultats inappréciables. L’expression
de U donnée ci-dessus convient encore au Soleil à la condition d’y
remplacer M 0 par la masse du Soleil, et les coordonnées r, /, b par
les coordonnées /•', b du Soleil, rapportées au centre de la Lune
comme origine. Or la valeur moyenne de r est très sensiblement
égale au demi-grand axe a de l’orbite du Soleil autour de la Terre,
et l’on a d’une façon très approchée
fM’ = n' 2 a' :i ,
n' désignant toujours le mouvement de la longitude N .
Il en résulte que le coefficient /. que nous avons introduit précé
demment dans l’expression de U doit être remplacé ici par
et comme ce nouveau coefficient est 179 fois plus petit que k, il est
clair qu’il n’y a pas lieu d’étudier plus attentivement l’action du
Soleil.