INTRODUCTION.
Y
1) Le commencement de 1790 est pris pour l’époque du catalogue.
2) Toutes les zones de Lalande qui contenaient un nombre suffisant d’étoiles claires,
convenablement disposées dans une zone et déterminées dans les Fundamenta de B es sel, ainsi
que dans les zones de M. Argelander et quelquefois dans le catalogue de Groombridge,
ont été réduites, eu égard aux mouvements propres de ces étoiles. (11 y a 31 zones réduites
par cette voie).
3) Si, dans une zone, il y avait au contraire un manque d’étoiles de cette espèce, j’ai
choisi un nombre suffisant de petites étoiles, des grandeurs 7, 8 , 9, distribuées par l’étendue
de la zone totale, et qui étaient communes à Lalande et Argelander, et quelquefois à
Lalande et Groombridge. J’ai réduit ces zones à l’aide de ces étoiles, sans en considérer
les mouvements propres, dans la supposition que ces mouvements, en général, sont très incon
sidérables, et que les erreurs qui en proviennent, doivent s’anéantir dans les moyennes d’autant
plus, que le nombre des étoiles est plus grand, et que les étoiles elles-mêmes sont plus faibles.
(Il y a 13 zones réduites par cette voie).
4) Comme les zones de M. Argelander ne vont que jusqu’à 80° de déclinaison,
toutes les zones de Lalande, dont la déclinaison était au dessus de 80°, ont été réduites à
l’aide du catalogue de Groombridge pour 1810, publié en 1838, mais aussi sans regarder
les mouvements propres des étoiles, et avec la même supposition qui est mentionnée dans 3).
(11 y a 8 zones réduites par cette voie).
5) Les corrections moyennes, en ascension droite et en déclinaison, pour le catalogue de
Groombridge, ont été déterminées par une comparaison avec des positions, déduites à l’aide
d’une interpolation entre les Fundamenta et les zones de M. Argelander. Après avoir appli
qué ces corrections, les positions Groombridge étaient devenues, en moyenne, correspon
dantes aux positions Argelander.
La supposition énoncée en 3) n’est point arbitraire. La justesse générale en est établie
dans l’ouvrage Positiones Mediae , publié en 1852 par M. W. Struve, p. clxxxy. On y voit
que le mouvemeut propre moyen d’une étoile de 7 eme grandeur ne monte, pour l’intervalle de
50 ans, qu’à 1)8 en ascension droite et 1)5 en déclinaison *). Je prouverai dans la suite que
cette supposition a été constatée de nouveau par mon calcul des positions boréales.
*) A la même page de l’ouvrage cité nous lisons sous 6): «Positiones stellarum ordinum 7, 8, 9, sola adhibita prae
cessione, ex epocha observationis in aliam longinquiorem traductae, non nisi parvis obnoxiae sunt erroribus ex
motu proprio oriundis. Ita stellae alicujus (8) in zonis Argelandri determinatae positio ad annum 1790 reducta,
majore gaudet fide, quam locus a Lalandio hoc ipso anno determinatus. Unde sequitur, ut unum afferam, posi
tiones ex zonis Argelandrianis depromendas indubio eventu ad reductionem earum zonarum L a la n dii perficiendam
adhiberi posse, quae annis 1789 et 1790 observatae in Actis Acad. Par. editae sunt, et reductione etiamnum carent.»