Go ASTRONOMIE ANCIENNE.
Un cercle vu obliquement paraît aplati.
Si plusieurs objets sont en mouvement et un seul tranquille, il paraiî
se mouvoir en sens opposé.
Si plusieurs corps se meuvent avec des vitesses inégales, et que
l’œil soit emporté dans le même sens les objets qui auront la même
vitesse que l’œil paraîtront stationnaires , ceux qui auront une vitesse
plus grande ^ paraîtront avancer ; enfin ceux qui auront une vitesse
moindre ^ paraîtront aller en arrière.
Cette proposition assez inutile à l’Astronomie de ce tems, trouve son
application quand on fait mouvoir la Terre.
Si l’œil s'approche de l’objet, l’objet paraît augmenter.
Si plusieurs objets ont un mouvement égal, le plus éloigné paraîtra
se mouvoir plus lentement.
Si l’œil avance, les objets éloignés paraîtront rester en arrière.
Si un objet paraît augmenter, on jugera qu’il s’approche de l’œil.
Des objets inégalement éloignés qui ne sont pas en ligne droite,,
peuvent quelquefois donner l'idée d’une surface concave, quelquefois
d’une surface convexe.
L’introduction à cette Optique paraît d’une autre main ; on y parle
de l’auteur à la troisième personne : c’est une espèce d’extrait ou d’abrege
du livre. On y voit énoncé en passant un système de vision que nous
trouverons exposé avec plus de détails dans Cléomède, ce qui nous dis
pense d’en dire ici davantage. On y voit cependant que ce système
n’était pas universellement adopté , les philosophes étaient partagés entre
cette opinion bizarre elle système qui fait venir les rayons de l’objet à-
l'œil.