46 8 ASTRONOMIE ANCIENNE.
du Soleil. Il faut pour ce calcul employer l’ayan-ansa c’est la distance
entre l’équinoxe et le premier point du Bélier.
Après la citation d’un passage assez long et assez obscur, M. Davis
fait la remarque suivante :
« Ici, autant que je puis le comprendre, au lieu d’une révolution
» des équinoxes à travers tous les signes, qui porterait dans toutes les
» saisons la première étoile, il s’agit clairement d’un balancement du
» troisième degré des Poissons jusqu’au vingt-septième delà Balance»,
ce qui donnerait une espèce de trépidation de 54°, bien plus considé
rable par conséquent que celle qu’on attribue à Thébith.
L’ayan-ansa s’ajoute à la longitude calculée du Soleil, et l’on a sa lon
gitude comptée de l’équinoxe; on cherche la déclinaison, l’ascension
droite et la différence ascensionnelle, comme faisaient les Arabes, qui
ne connaissaient pas encore les tangentes, et qui avaient déjà substitué les
sinus aux cordes.
De ces calculs on concluait encore, comme les Grecs et les Arabes,
le tems que chaque signe emploie à se lever. Voici la Table des Hindous,
telle qu’elle est dans le Sourya Siddhanta.
Signes.
Lagna de Lanca.
T cb ara
de Baglepour.
Oullagna.
Respirations
Palas de 36 oo
pour les minutes
de l’équateur.
pour
le jour sidéral.
Respirât.
Palas.
Respirât.
Palas.
Média
1670
278
327
55
i 343
224
Yricha
1795
29 9
268
45
1527
255
Mithounna
1935
023
110
18
1825
3 o 4
Carcata
1935
323
110
18
2045
34 i
Sinha
i 79 5
2 99
2G8
45
2 o 63
343
Canj r a
1670
278
327
55
*997
333
Toula
1670
278
327
55
x 997
333
Vristchica
1795
2 99
268
45
ao 63
343
Dhanous
1935
323
110
18
2045
341
Macara
1935
323
110
18
1825
304
Coumbha
1795
299
268
45
1 52 7
255
Mina
1670
278
32 7
55
i 343
1
224
Cette Table est rapportée par Le Gentil, page 253 de son Voyage.