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Traité des Orbites des Planètes.
Les relations entre les arguments diastématiques que nous venons
d’établir au moyen des équations (i i) et (11'), nous rendront des services
importants dans la suite. Nous les employerons, cependant, sous une forme,
un peu différente. Pour y parvenir considérons les valeurs
P + Tt — A = (i — ç)(v — /1); F' -f 7 :' — A' = (i — ¿)(v’ — A'),
qui découlent immédiatement de l’équation (25) du n° 32; en les in
troduisant dans les équations (11) et (11'), nous arriverons aux résultats
(.3) = +
».
('30 « - A = l -(V - A') + .
On a ainsi obtenu des relations très simples entre les longitudes simul
tanées de deux planètes. Maintenant, pour obtenir de pareilles relations
entre les longitudes w et co' des périhélies moyens, il ne faut que se
rappeler les formules
ç(v — A) = (O — r, ç'{v' — /1') = O) — T' ;
en multipliant l’équation (13) par ç' et, l’équation (13') par ç, on obtient
alors :
(,4) _ î" = A«f(«»--r) + <'f37.
(14') fU _z' = I«( ÎU '_ J T') + çi+T.
v J y ç I ç
Ici, on peut encore remarquer les relations
v'—o>'—A'+ r = /t(v — A — j(a> — I 1 )) + H + U,
v — m — A + r = - (v'— A | {ta'— J")) + H' + U'
et aussi les suivantes
v' — co '— A' + F' = /x(i — <?)(v — /1) + H -f U,
V—W — A + 1' = -(i — ç)(v' — A') + H' + U',
r
qui remplacent, toutes les quatres, les équations (1 1) et (il').