Première Partie. livre IL
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suivant les multiples de Gf et les puissances de yj , si la valeur numérique
de la dernière quantité atteint la limite
Cette thèse, prouvée déjà par Laplace, a été vérifiée par Cauchy, Rouché
et d’autres savants, et finalement M. Callandreau, dans une note insérée
dans le T. III du Bulletin astronomique, a réussi d’en signaler une dé
monstration élégante et en même temps assez simple.
Or, pour les planètes principales, les fonctions diastématicfues, telles
que les ont déterminées, Le Verrier et Stockwell, n’atteignent pas, ni
même de loin, la limite indiquée. 1 On en conclut donc que les séries
dont il s’agit maintenant, restent en vigueur avec les expressions qu’ont
données les savants mentionnés, ce qui revient à dire: au moins durant
un grand nombre de siècles. Ces expressions n’étant toutefois pas à l'abri
de toute objection, ce sera le but même de notre propre travail de les
remplacer par d’autres dont la convergence sera incontestable. Si ces
nouvelles expressions donnent des limites supérieures peu différentes de
celles qui résultent des séries autérieures, la convergence des séries procédant
suivant les puissances des fonctions diastématiques sera manifestée.
Cette remarque faite, nous revenons au développement de l’expres
sion (i).
56. Des développements que nous avons en vue, cherchons d’abord
les parties indépendantes des fonctions anastématiques. Alors, il s'agit de
développer une expression de la forme
1 Voici, suivant les résultats de M. Stockwell, les valeurs maxima des fonctions
diastématiques relativement aux diverses planètes:
Yj = 0.6Ó2 7. . . .
Planète
Mercure
Vénus
Val. max. de rj
Jupiter
Saturne
Uranus
Neptune
La Terre
Mars
0.2322 .
0.0762 .
0.0697 .
0.1408 .
0.0608 .
0.0843 .
0.0779 .
0.0145 .