322 Traité des Orbites des Planètes.
et Leverrier; celle de M. Newcomb, laquelle, au fond, repose sur le
même fondement que la méthode de Laplace; la méthode de Hansen
et finalement la méthode de M. Backlund qui dérive du même principe
que celle de Hansen, et qui offre, au calculateur, au moins les mêmes
avantages que celle-ci, mais dont le mécanisme paraît plus simple que les
procédés de Hansen.
La méthode que je vais employer dans l’ouvrage présent, offre les
mêmes avantages que les méthodes de Laplace-Leveerier et de Newcomb;
mais elle n’est en même temps aucunement inférieure, ni même au point
de vue du calcul pratique, à celles de Hansen et de Backlund, notamment
si l’on emploie les tables de M. Masal; 1 elle tient, pour ainsi dire, le
milieu entre les méthodes énumérées. J’en ai donné d’ailleurs, il y vingt
cinq ans, un aperçu rapide. 2
Mais avant d’entrer dans l’exposition du détail de la méthode dont il
s’agira, je vais rappeler certaines propriétés de la fonction perturbatrice qui
nous seront utiles dans la suite.
CHAPITRE I.
Généralités sur la Fonction perturbatrice.
64. La fonction perturbatrice étant formée par une somme de termes
tout à fait semblables, on pourra examiner ses propriétés essentielles et exé
cuter formellement son développement en ne considérant que des formules
relatives à un seul de ces termes. Néanmoins, il sera utile de mettre en
[Astronomiska iakttagelser
1891.]
1 Masal, Tables de l’intégrale
sin (p 111 cl(p
(1 — a 2 sin <p 2 )^
och undersökningar pâ Stockholms Observatorium. Vol. IV.
2 Astronomische Nachrichten. Vol. LXX. 1868 .