Première Partie. Livre III.
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d’où l’on conclut, immédiatement, que p contient • un terme sousélémentaire
du second ordre et du type [B), terme qui devra être réuni aux autres
de même espèce.
Mais à cette place, il me faut reproduire une remarque que j’ai faite
déjà dans mon mémoire »nouvelles recherches etc.», § 5. La voici:
En abordant les approximations successives (pour obtenir les intégrales
des équations semblables à celles que nous allons établir dans le livre
suivant) par l’intégration d'une équation linéaire ou bien, ce qui revient
au même, d’un système d’équations linéaires, on n’arrivera pas toujours à
des résultats satisfaisants. Et même, si en partant d’un résultat obtenu
par Pintégration d’un tel système, on continue, d’une manière conséquente,
les approximations successives, on tombera tôt ou tard sur des développe
ments divergents. Il en est autrement quand on commence par l’intégra
tion d’un système d’équations, chacune du troisième degré: on pourra alors,
sauf dans des cas exceptionnels, réduire de telles équations à des équations
linéaires et holistiques, après quoi on arrivera, en les intégrant, à de vé
ritables approximations. Ayant obtenu des résultats de cette qualité, on
déduira de proche en proche les expressions des quantités cherchées avec
une exactitude aussi grande qu’on voudra.
Voilà la raison pourquoi j’ai donné beaucoup de soins à mettre en
évidence les termes du troisième degré: ils devront dès l’abord entrer dans
les équations différentielles, et il importe de les avoir mis sous la forme
la plus convenable.
Mais jusqu'à présent, je n’ai traité que les termes faisant partie des
équations qui serviront à déterminer les fonctions (p) et (//), termes que
j’ai appelés, au n° 62, termes à caractère diastématique. Quant aux termes
à caractère anastématique, c’est à dire les termes qui entreront dans les
équations déstinées à la détermination des fonctions (3) et (3'), on les dé
duira, en temps et lieu, très facilement des développements donnés dans le
numéro cité.
109. Il convient d’ajouter quelques remarques relativement au nombre
des arguments fondamentaux entrant dans le développement de la fonction
perturbatrice, ce développement supposé mis sous la forme diastématique.
En exprimant les fonctions ( p ) et (p') mo} r ennant les arguments diasté-
matiques, et cos H par la formule (15) du n° 53, les arguments entrant
Traité des orbites absolues. 63