Première Partie. Livre I.
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les deux équations, dernièrement mises en évidence, conduisent à celles-ci:
dh
dv
= y x R
1
d’où l’on tire, en nommant g 0 et h 0 les deux arbitraires,
9 = 9 , —f:y^Rdv- h = \ + fy l Rclv,
et encore:
(25) P = 9 0 y 1 + /? '<>2/ 2 ~ 2/i/2/ 2 #efo + Vify x Bdv.
Par l'hypothèse admise, qui fut établie par Lagrange, non seulement
la fonction p elle-même prend la même forme, soit que la fonction R soit
égale à zéro, soit qu’elle ait une autre valeur, mais il en est de même quant
à la première dérivée de cette fonction. C’est aussi à cette hypothèse que
l’astronomie képlerienne doit son fondement théorique.
L’autre hypothèse qu’il y a lieu à examiner, est dès le début plus
générale. En désignant par X une fonction, encore tout à fait indéterminée,
nous allons mettre:
(26)
dq , dh
2/1 dv dv =
-2,
relation qui entraîne la suivante:
( 2 7 )
dy x dg dy 2 dh dì ^
dv dv dv dv dv
De ces deux équations, il s'ensuit:
(2 8)
dq -v dy, dì -,
dv ~ * dv dv ’
dh
dv
-r dy. dì .
X -, b 2/1 3 A + 2/1-ß j
dv 1 dv
d’où l’on tire
9 = 9 0 — y-A — fy^Rdv) h = h 0 -f y~X + / y x Rdv.
En formant, avec ces valeurs de g et de h , l’expression de l’intégrale
générale, on retombe sur la formule (25), qui ainsi est indépendante de