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Traité des Orbites des Planètes.
Cette condition peut être remplie de diverses manières; d'abord en
supposant les éléments constants, mais encore, en substituant, pour leurs
parties variables, l’ensemble des inégalités du premier ordre, ou bien, les
inégalités jusqu’à un ordre quelconque. Mais elle ne sera pas satisfaite,
si l’on y met, au lieu des variations totales des éléments, une certaine
portion de leurs inégalités, par exemple les inégalités séculaires. On voit
en effet que, si l’on remplace les éléments e , tt 1 et a par leurs expressions
séculaires, le premier membre de l’équation signalée renfermera des termes
dépendant de 2 v, termes qui ne seront pas compensés par de pareils termes
du second membre. Il ne sera donc pas légitime de représenter de la sorte
diJ v
les fonctions mentionnées et en même temps mettre l’expression —- à la place
3c
de L'. Il paraît découler par là que les formules données par Poisson dans
son célèbre mémoire de 1816, se prêtent seulement aux développements
qui procèdent conséquemment suivant les puissances des forces troublantes,
développements où apparaîtra, inévitablement, le temps hors des signes
trigonométriques, et qui, en conséquence, ne pourront pas constituer des
solutions absolues. En d’autres mots, après avoir détaché de la fonction
perturbatrice, la partie dite partie séculaire, les formules bien connues des
variations des éléments ne s’appliquent plus, les expressions séculaires étant
considérées comme une première approximation.
i ig. Revenons à notre équation (IV 2 ) qui joue, en quelque sorte,
le même rôle dans la théorie des orbites absolues que joue, dans la va
riation des éléments képleriens, l’expression du demi grand axe.
En portant, dans l’équation mentionnée les expressions (2) et (3"), il
viendra :
(0
0 +/>)■
‘Jp_
dv,
.2 Y -f 1 ') + ( 1 + Yy(A + C) + ~ B -f- Ny/i
AV
— h + (2 4- g)f\\U‘lv 0
dit
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