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5. VALIDATION
Nous nous limitons ici à deux applications correspondant à une, puis deux mesures spectrales : la quantification des
zones brûlées £2o de £2 et la quantification des zones couvertes par la végétation. Dans les deux cas, nous définissons
D et D 0 pour caractériser les paramètres.
Pour les zones brûlées, on définit D par [4 ; 13] en radiances et D 0 = [4 ; 7,5] C D, d'après Brustet et al. (1991).
La figure 1 définit D et D 0 pour la végétation. La définition de ces domaines est faite après analyse locale d'une
image Spot et seuillage du NDVI.
La validation se fait alors en simulant des paysages réalistes sur 25 pixels £2 composés chacun de 10 x 10 parties
'haute résolution" dont les valeurs spectrales sont prises uniformément dans le domaine D. Pour chaque £2, on calcule
la luminance L par (5) (en considérant le capteur comme parfait, i.e. P; = 1 sur £2). Puis £2 est classé comme
"couvert" ou "non couvert" respectivement par du brûlis ou de la végétation verte de façon classique par (2), selon que
Le D 0 ou pas.
D'autre part, nous calculons la fonction R qui définit l'ensemble flou £2 0 P dont nous calculons l'aire = |£2o| sp =
R(L).|£2|. Il est alors aisé de comparer la valeur "in situ" |fljà l'aire "spatialisée" |£2^| du sous-ensemble flou, d'une
part, et à l'aire couverte calculée de façon standard (qui est soit |£2j, soit 0). La figure 2 compare les deux calculs de
Figure 1 : définition des domaines spectraux dans le cas d'une mesure bi-canaux : rouge et proche infra-rouge.
Cette validation repose sur deux remarques essentielles. Elle est indépendante du réalisme absolu des domaines D et
D 0 , même si, pour une application thématique donnée, ceux-ci doivent être choisis au mieux. D'autre part, c'est le
réalisme (spectral, mais surtout géométrique) des paysages simulés qui valide en réalité la définition (9).
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