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LIMITES DE L'UTILISATION DE LA HAUTE RESOLUTION SPECTRALE
ET DES PARAMETRES SPECTRAUX,
DANS LE VISIBLE ET LE PROCHE INFRAROUGE,
POUR L'ETUDE DE LA VEGETATION
M.C. GUENEGOU, J.E. LEVASSEUR
URA-CNRS 696, Université de Rennes
Bât 14, Campus de Beaulieu
35042 Rennes Cedex (France)
C. ANSSEAU, C. PALMIER
Université de Sherbrooke
Département de Biologie et CARTEL
Sherbrooke, J1K 2R1 (Québec, Canada)
C. LOISEL
ENITIAA, Chemin de la Géraudière
44000 Nantes (France)
M.F. COUREL
IMAGEO/CNRS, 191 rue Saint-Jacques
75005 Paris (France)
ABSTRACT
We observe that the use of the ND VI is not always in accordance with the field reality in regard to indirect estimation
of biomass. Frequent discrepancies originate from intrisic structural parameters which modify the spectral response of
plants. Leaving aside atmospher and soil factors, we present here three examples : spectral behaviour of floating
vegetation, incidence of leaf surface features (hairs, waxes), use of the red-edge characteristic in detection of stresses.
We suggest that vegetation indices take into account leaf optical properties, such as surface ones, and, finally, we
emphasize the usefulness of Imaging Spectrometers in analysis and monitoring of vegetation cover.
MOTS CLES : Signatures spectrales, Surfaces foliaires, Validité des indices de végétation 1
1 - INTRODUCTION
Les relations de causalité entre les caractéristiques propres des végétaux et leur signature spectrale restent
insuffisamment connues à l'ère des spectromètres imageurs. La haute résolution spectrale apporte une plus grande
précision que les capteurs à larges bandes, et ce changement d'échelle impose d'autant plus la nécessité de prendre
en compte les caractéristiques fines des végétaux pour une bonne interprétation des données.
L'utilisation universelle du NDVI est globalement justifiée et efficace pour l'exploitation des données
satellitaires, mais se heurte à des incompatibilités avec la réalité de terrain pour l'estimation de la biomasse et
l'impact des variations du mili eu sur la végétation. Il est apparu nécessaire de concevoir d'autres indices ou modèles
prenant en compte certains éléments du terrain (HUETE et JACKSON, 1987), ou des plantes: port, épaisseur du
limbe (JACQUEMOUD et BARET, 1990). Cependant, ces indices corrigés ne peuvent être valablement utilisés
dans toutes les situations, faute d'y avoir intégré, entre autres, les caractéristiques de la surface foliaire.
Nous exposons ici trois situations qui nous ont amenés à prendre en compte certaines propriétés intrinsèques
des végétaux pour une interprétation plus significative des données de la télédétection.