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on atmosphérique
î constituée sur ce
lements, plusieurs
, nature du sous-
mlés pour chaque
présentées à titre
:térisant mieux la
ncore en nombre
absence de stress
itions de vent fort
variabilité spatiale
probable avec la
40
IT
50
40 50
JT
iplements sur la
résolution spatiale dans l'infrarouge thermique). Par rapport à cette contrainte, le cas des forêts exige
une attention particulière, puisque les principales structures turbulentes y ont une dimension
caractéristique de plusieurs dizaines de mètres [3]. Nous proposons ici quelques éléments
expérimentaux de réflexion.
La méthode consiste à diviser selon une même grille de "carrés" de 40x40 m 2 des jeux de 2
parcelles survolées à des dates différentes, et rendues superposables par rectification géométrique. Les
carrés sont référencés par un numéro de rang (le même pour les 2 dates). La température de surface
moyenne est calculée sur chaque pixel de 40x40 m 2 ainsi simulé. La comparaison de la variabilité
spatiale de Ts aux 2 dates se fait alors par le biais des tracés de Ts en fonction des observations. La
figure 4 rassemble les résultats obtenus sur parcelles d'âges -et donc de structures- différents: 6 , 12 ,
22 et 41 ans.
Parcelle 502 6 ans Parcelle 512 12 ans
1 5 9 13 17 21 25 29 33 37 41 45 49 53 57 61 65 69 73 77 81 85 B9
Observations
Parcelle 592 22 ans
Observations
Parcella 181 41 ans
24
23.5
23
22.5
22
21.5
21
20.5
13 17 21 25 29 33 37 41 45 49 53 57 61 65
Observations
Figure 4: Variabilité spatiale de Ts les 8 Juillet ( • ) et 1 er Août 1993 (
différents (forêt Nezer)
Observations
• ) sur 4 parcelles d'âges
Dans tous les cas, on retrouve une variabilité spatiale comparable. Il semblerait donc que les
effets d'occupation du sol et de structure au niveau du pixel -stables dans le temps par nature-
l'emportent sur les effets de variabilité induite par la turbulence. L'hyothèse d'ergodicité serait alors
vérifiée à la résolution de 40 m. Ce point reste évidemment à confirmer, à la fois par des mesures
complémentaires (prévues au cours de l'été 1994) en conditions de stress plus marquées, et par une
réflexion théorique.
satellitaires dans
Lisante pour que
tégration spatiale
la turbulence. Si
HRR, elle reste à
envisagés dans le
■ satellite à haute
IV UTILISATION D'UN MODELE DE COUCHE LIMITE PLANETAIRE EN VUE DE
L'ESTIMATION DE L’EVAPOTRANSPIRATION REELLE DE COUVERTS FORESTIERS.
IV.l Le modèle
Plusieurs modèles de couche limite planétaire (CLP) ont été développés en vue d'estimer et de
cartographier les flux de surface à partir des données de satellite [4, 5, 6 ]. Ils ont été validés sur les
cultures, mais peu de résultats sont disponibles sur couverts forestiers [7].