CHAPITRE VI.
9«
et l’on en tire sans peine
(25) p = p' — (p' — p") sin 2 (9! -h H'/)-
Les formules (24) et (25) résolvent le problème avec une précision suffi
sante . On a, d’ailleurs, comme on le voit facilement,
(26)
¿=(P'-P")
I 4- cos 2 p'
2 Sili 2 p'
On voit que 9 a un double mouvement de précession et de nutation ; le terme
de précession est positif, et comme la longitude du nœud sur le plan fixe de
Laplace a été représentée par — 9, le nœud de l’orbite du satellite a son mou
vement de précession rétrograde.
39. Discussion des observations de Japet. — La discussion la plus com
plète a été faite par M. H. Struve ( Beobachlungeji cler Saturnstrabanten, Supplé
ment aux Observations de Poulkovo, Saint-Pétersbourg, 1888). Les séries d’ob
servations utilisées sont celles de Bernard à Marseille, de W. Herscliel, de Bessel,
de Jacob, de A. Hall, et enfin de H. Struve lui-même. Les valeurs de la longi
tude du nœud, 0, et de l’inclinaison i, rapportées à l’écliptique, telles qu’elles
résultent d’une discussion approfondie, sont renfermées dans le Tableau sui
vant, qui contient en outre les dates moyennes des observations :
0.
i i7 8 7 j 7 i 44 .18,4
] i83a,5 143.24,5
( 2 7 ) ( i 857,5 i43. 2,0
I 1878,5 142.26,6
I i885,6 142.12,4
i.
19.17,2
Bernard et Herschel
18.52,6
Bessel
18.43,0
Jacob
18.33,3
A. Hall
18.28,3
H. Struve
Pour obtenir ces nombres, on a appliqué en signe contraire à 0 et î les inéga
lités périodiques
A 9 = 8 ',46 sin ( 2 — 2S 0 + 4°,4),
A i — 2', 68 cos (2 1 0 — 2% + 4°, 4),
qui proviennent de l’action du Soleil, /„ et Sr 0 désignant respectivement la lon
gitude du Soleil et celle du nœud de l’écliptique sur l’orbite de Saturne.
M. H. Struve applique les formules (11) qui deviennent, en remplaçant K par
sa valeur (9),
. . d(J 3
sirn di ~ ~ 4
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dy K' . , ,dy'\
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