THEORIE DES SATELLITES DE SATURNE.
durée s de la période de la libration dépend de m et des coefficients de la fonc
tion perturbatrice ; la valeur obtenue plus haut (p. i io)
2 U T'
n'^/i 5 , 6 m y/1 5,6 m
a semblé sans doute à M. Struve émaner d’une théorie trop incomplète encore
pour que l’on puisse l’employer. Aussi a-t-il considéré A, s et t 0 comme trois
constantes à déterminer par l’ensemble des valeurs (24) de Y'. Il a été ainsi
conduit à prendre
colonne du Tableau (24), et les valeurs de O — C, placées dans la quatrième
colonne, montrent que la représentation est satisfaisante.
Toutefois, M. H. Struve a jugé bon de reprendre les anciennes observations
et cette formule donne les valeurs suivantes de /' — S/', ramenées à une même
époque :
Cet accord est satisfaisant. Toutefois une libration de 36° doit être accompa
gnée de termes secondaires sensibles; enfin il faudrait tenir compte de l’excen
tricité de Titan.
51. Depuis le travail de M. Struve, une discussion très complète des obser
vations de Washington a été faite par M. Eichelberger (Astronomical Journal ,
t. XI, n os 259-260, 1892), sous l’inspiration de M. Newcomb.
Les valeurs de Y'calculées par la formule (25) figurent dans la troisième
de Lassell et celles de M. Hall. 11 a adopté = o°,562 au lieu de o°,56,
A et 1 0 restant les mêmes. La formule
lui a donné
èl 1 = 9 0 sino 0 , 562 (r. — ¿o)
V — w.
Lassell.
A. Hall
»
i 85 a nov. 27,0
1882 janv. 2,0
1884 janv. 26,0
1884 déc. 4,0
1887 mars i 5 ,o
1888 mars 21,0
1889 mars i 5 ,o
1890 févr. 26,0
1891 mars 22,0
293 °38
291 .53
292.49
291.43
H. Struve
292. 2
294. 2
292.10
292.57
293.23