THÉORIE DES SATELLITES DE SATURNE. ] 20
des valeurs numériques de la quantité v ~ qui est la plus grande dans
ce dernier cas. Pour en faire le calcul, on remplace par l’estimation photo-
métrique de Pickering, dont on a déjà parlé (ro/rpage km).
On a, dans ce cas,
n = 262 °, 7 3 i 6 , 2/i' = 263°,0699, £=I, V=2 1 '— / ; ^= + o°, 3383 .
En prenant l’année pour unité de temps, désignant par V 0 la valeur de Y à
l’époque o, et remplaçant (3 par sa valeur, M. Newcomb trouve, pour Encelade,
en partant des formules (b),
e sincr = o,o24 sin(V 0 + i 23 °, 6 <) 4- c sin(e 4- i6o°,o t),
e cos xn = 0,024 COS( V 0 4~ I23°,6¿) + C COS(£ 4- 160 0 , 0 ¿),
ou t désigne un nombre d années; la valeuivde e~ , déduite des formules précé
dentes, dépend de l’argument
£ — V 0 4- 36 °, 4 1,
qui effectue une révolution en dix ans environ; c’est seulement au bout de cette
période d’observations que l’on pourra déterminer avec quelque précision les
constantes c et e.
Nous allons voir comment M. H. Struve a réussi à mettre ce fait en évidence
par ses observations; dans le cas de .Mimas et léthys, il a découvert une libra
tion très curieuse d un autre genre; c est ce dont nous allons parler maintenant.
54. Perturbations de Mimas et de Téthys. - Le Mémoire de M. H. Struve
est inséré dans les Astron. Nachr., t. CXXV, n° 2983. Les observations faites par
cet astronome avec la grande lunette de Poulkovo lui ont montré que l’orbite
de Mimas fait, avec l’équateur de Saturne, un angle très appréciable de i°26',
et que le périsaturne est animé d’un mouvement direct de 37i°± io° par an ;
dans les mêmes conditions, le nœud est affecté d’un mouvement rétrograde de
— 365° ± 5°. On a les données suivantes :
Mimas « = 38 1°.991, mouvement annuel du nœud, AO = — 365 ";
Téthys «'= 190",698, » . » A 0 '= ji ".
On en conclut
2 n' — n — — o°, 5 g 5 en un jour, A 9 4 - A&'= — 437 °,
= — 217 ° en un an, 4 n'— 2/1 — A9 — A 9'= 4 - 3°.
On voit donc que le rapport ^ de commensurabilité du rapport — est assez ap
T. - iv.