THÉORIE DES SATELLITES DE SATURNE.
la constante p dépend donc de l’aplatissement et des inégalités séculaires des
autres satellites.
On en déduit (t. I, p. 169),
Qn est plus grand que in' — n, valeur moyenne de fournie par les observa
pas atteindre les limites ± 90°; il doit osciller autour de zéro. En remplaçant
Si Ton connaissait [3/г, cette équation donnerait m!. Les observations n’ayant
pas fait connaître la valeur de (3 pour Encelade, M. H. Struve Га conclue par in
terpolation des valeurs correspondantes pour Mimas et Tétliys, et il a obtenu
ainsi
Mais l’excentricité e est encore trop peu connue pour que l’on puisse regarder
cette détermination comme satisfaisante. Enfin les données actuelles ne per
mettent pas même d’estimer la grandeur de la période de la libration. M. H.
Struve formule ainsi les conclusions de son travail :
i° Les conjonctions de Mimas et de Téthys oscillent toujours autour du point
milieu de l'arc d'équateur de Saturne compris entre les nœuds ascendants des deux
orbites. Elles peuvent s'éloigner de ce milieu d'environ 45° et elles accomplissent
leur libration en soixante-liuit ans à peu près.
Cela se déduit de la formule
dn _ 3 / dQ drz _ f de = __/_dQ.
dt a 1 dl’ dt 11a 1 e de ’ dt ' nare dis’
et, en remplaçant f par n 2 à\ et O par sa valeur ci-dessus,
—— —Зт'/dhe sinV,
,/f-
dt
— — m'nh sin V.
dt
tions; donc le terme — EéJdb cos y doit être constamment négatif, et Y ne peut
cosY par 1, l’expression précédente de ~ donnera
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