244 CHAPITRE XIV. — FIGURE DES ATMOSPHÈRES DU SOLEIL ET DES PLANÈTES.
dépens de l’anneau, on retrouve ainsi la troisième loi de Képler(on a négligé
l’excentricité qui fait que b peut différer un peu du demi grand axe de l’or
bite).
Il y a quelques difficultés quand on veut poursuivre le développement de la
théorie de Laplace jusqu’à l’explication des moindres détails. La plus grosse
provient du mouvement rétrograde du satellite de Neptune, et d’une circon
stance analogue qui se présente pour les satellites d’Uranus ( ( ).
Mentionnons encore ce que dit Laplace de l’origine probable de la lumière
zodiacale :
« Si, dans les zones abandonnées par l’atmosphère du Soleil, il s’est trouvé
des molécules trop volatiles pour s’unir entre elles et aux planètes, elles doivent,
en continuant de circuler autour de cet astre, offrir toutes les apparences de la
lumière zodiacale, sans opposer de résistance sensible aux divers corps du sys
tème planétaire, soit à cause de leur extrême rareté, soit parce que leur mou
vement est à fort peu près le même que celui des planètes qu’elles rencontrent. »
t 1 ) Voir les deux Ouvrages suivants :
Faye ( H. ), Sur l’origine du Monde. Théories cosmogoniques des Anciens et des Modernes. Paris, 1884.
Wole (C.), Les hypothèses cosmogoniques. Examen des théories scientifiques modernes sur l’origine
des Mondes, suivi de la traduction de la Théorie du Ciel de Kant. Paris, 1886.