CHAPITRE XV.
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poser que la comète décrit une série d’arcs de cercle ayant pour centre le Soleil,
ce qui n’est vrai, même approximativement, que près du périhélie ou de l’aphé
lie ( 1 ). La théorie est certainement très imparfaite; et encore, il n’en faudra
pas appliquer les conséquences lorsque la queue de la comète se sera déve
loppée, car cela indique l’existence d’une force répulsive dont nous n’avons pas
tenu compte.
Quoi qu’il en soit, nous allons discuter l’équation (6).
En donnant à C une série de valeurs, on obtiendra l’ensemble des surfaces de
niveau. On peut remarquer qu’en adoptant pour l’attraction de la comète sur
un point de l’une des surfaces de niveau, on suppose implicitement que l’on ne
tient compte que de l’attraction du noyau, et même qu’on suppose ce noyau
sphérique.
112. Discussion des surfaces de niveau fermées. — On voit immédia
tement qu’elles admettent l’origine comme centre. Prenons des coordonnées
polaires, en posant
Je suppose, conformément à l’observation, la nébulosité à peu près sphé
rique; la dérivée du premier membre, changée de signe, est, à un facteur con
stant près, égale à la composante de la pesanteur suivant le rayon vecteur;
donc, si la surface de niveau est intérieure à l’atmosphère, on doit avoir
représente la surface limite, au delà de laquelle toute molécule tend à s’éloigner
du noyau, et, par conséquent, ne saurait faire partie de l’atmosphère proprement
X — r sin 9 COS 4 ^, j = r sin 0 sin^s
reos 9.
L’équation (6) deviendra
( 7 )
sin 2 0 (y An- 3 sin 2 4 )
^ ni. n
H- — — C — o.
r
On en conclut que l’équation
( 8 )
sin 2 9(y h h- 3 sin *40 —
O) On a
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