Full text: Théories des satellites de Jupiter et de Saturne. Pertubations des petites planètes (t. 4)

CHAPITRE XV. 
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diminuent avec elle. Cette surface se contracte donc, et tout ce qui se trouve en 
dehors se déverse vers les extrémités du grand axe, et s’écoule par ces points, 
comme par deux ouvertures, formant ainsi deux jets opposés suivant le rayon 
vecteur du Soleil. Ce serait là l’origine de la queue. Après le passage au péri 
hélie, la seconde cause de production des queues, la diminution de r', n’existe 
plus. L’accumulation de la chaleur solaire, et la dilatation qui en est la suite, 
reste la seule cause qui entretienne le développement de la queue. 
On a bien observé à diverses reprises, notamment Yalz pour la comète d’Encke, 
une contraction du noyau des comètes, quand elles s’approchent du périhélie; 
toutefois, la théorie précédente assigne à toute comète, non pas une queue 
unique, mais deux queues partant du noyau, et dirigées l’une vers le Soleil, 
l’autre du côté opposé. Or, le fait de deux queues diamétralement opposées est 
tout à fait exceptionnel, si même il a jamais existé. Ce qui existe généralement, 
c’est une queue opposée au Soleil. 
Bessel, dans ses recherches mémorables sur la comète de Halley ( Abhand - 
lungen, 1.1; Conn. des Temps pour 1840), est arrivé à la conviction que le Soleil 
exerce, sur la matière ténue de la queue, une attraction plus petite que sur le 
noyau (à égalité de masses, bien entendu), et même une répulsion qui peut 
être de nature électrique; il considère que l’existence de cette force ne saurait 
être mise en doute. 
115. Dans la seconde Partie de son Mémoire, Roche introduit une force émanant 
du Soleil, agissant sur les particules de la queue, suivant le rayon vecteur, dont 
l’intensité est inversement proportionnelle au carré de la distance; mais cette in 
tensité, au lieu d’être représentée par l’expression l’est par • Si 9 
est <Z 1, on aura donc une attraction élective sur les particules de la queue, plus 
faible que sur le noyau; pour 9 >1, ce n’est plus une attraction, mais une ré 
pulsion. Dans ces conditions, l’équation (2), qui exprime l’équilibre, doit être 
remplacée par 
/M ( 1 — y) _ /M y /jj. 
\ r' 1 ' r 
G0 2 (æ: 2 -+-/ 2 ) — COIlSt. 
Pour simplifier, Roche fait abstraction de la rotation de la comète; il trouve 
ainsi, pour l’équation générale des surfaces de niveau, en tenant compte de la 
relation A 2 = r' 2 r 2 — 2 r'y, 
■ —9 
y//.' 2 _1_ r i — 2 j ’y 
y m 
~ -1 ■ = const., 
r’ 1 r 
d’où, en développant suivant les puissances de comme au n° 111, 
1 9 
/•' 
Z 
/■' 
37*-/- 2 \ 
2/-' 2 ) 
y m 
— H = const., 
r 1 r
	        
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