INDICATION DES TRAVAUX DE M. POINCARÉ. 4^7
réelles et distinctes; pour p. = p. 0 elles se confondent entre elles et avec la so
lution du premier genre,
^ = +/(0» /¿=^¿ + ^+2(0;
pour p.<< p. 0 , elles deviennent imaginaires.
» Dans certains cas, le contraire peut avoir lieu, et il peut arriver que les deux
solutions soient réelles pour p. < p. 0 et imaginaires pour u. > p. 0 . »
211. «Exposants caractéristiques. — Les solutions périodiques semblent
d’abord sans aucun intérêt pour la pratique. La probabilité pour que les circon
stances initiales du mouvement soient précisément celles qui correspondent à
une pareille solution est évidemment nulle. Mais il peut très bien arriver qu’elles
en diffèrent fort peu; la solution périodique pourra jouer alors le rôle de pre
mière approximation, d 'orbite intermédiaire ( 1 ). Il peut donc y avoir intérêt à
étudier les solutions qui diffèrent peu d’une solution périodique. Voici comment
on opérera :
» Considérons une solution peu différente et posons
Xi = Cfi (t) + liy y t — Hi t + <?/+, ( t) + Y);.
» Si les et Y); sont des quantités assez petites pour qu’on puisse en négliger
les carrés, les équations différentielles (i) deviendront
dlj _ y d 2 F y d 2 F
dt ~ 2d dy t dx k ^ 2d àfi dfk 71/0
dru y (? 2 F j. y d 2 F
dt 2d ÔXidXic C - k 2d dXidjk^
h k
» Dans les dérivées secondes de F qui figurent dans les équations (2), on doit
remplacer x t par 9 ¿(t) et y t par 9/ +a (^); les coefficients de et de r\ k
dans les seconds membres de ces équations (2) sont donc des fonctions pério
diques données de t.
» L’intégrale générale des équations (2) s’écrit ( 2 )
b =AE ai s i - + BE- ai s; + (c + iD)S'f+DS 7 , ) ._ i
r\j — AE ai T, -t- BE~ ai TÎ -t- (C -1- ¿D)T/+ DT"' i
A, B, C, D sont quatre constantes d’intégration ; a est une constante non arbi
(!) Pour employer le langage de M. Gyldén.
( 2 ) En verlu des théories connues concernant l’intégration d’un système d’équations différentielles
linéaires sans seconds membres, à coefficients périodiques.