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VITESSE DE PROPAGATION DE L’ATTRACTION.
qui sera d’autant plus grand que la planète sera supposée plus voisine du Soleil.
Soit o 0 la vitesse de la Terre dans son orbite, en négligeant son excentricité ; on
aura vl — —> et la formule (i3) pourra s’écrire
«O
(■4)
a{ i — e 2 )
ut.
Proposons-nous de calculer Sgt pour Mercure, au bout d’un siècle. Dans cet
intervalle de temps, le moyen mouvement de la planète est
d’ailleurs
a
«o
d’où
log
On peut prendre v 0 =
3o km ,o.
nt = 538 107 000" ;
0,387; e= 0,206;
los 9 ’ 16 '
électrodynamiques (voir Zöllner, /oc. cit., p. 112), <? = 439 4^° km * En admettant
que c ait la même valeur dans le cas de l’attraction du Soleil, on trouve
l0g (^c) =9’ 66842 -
11 en résulte
6 tâj — 6", 77.
Ainsi, en un siècle, en vertu de la loi de Weber, le périhélie de Mercure tour
nerait dans le sens direct de 6", 77; cette quantité est appréciable à cause de la
grande excentricité de l’orbite de Mercure. En un siècle, le périhélie de Vénus
se déplacerait seulement de i",36, ce qui produirait un effet presque insensible,
en vertu de la très petite excentricité de Vénus.
Concluons donc que la substitution de la loi de Weber à celle de Newton ne
produirait aucun changement sensible dans les mouvements des planètes, si
ce n’est un petit déplacement proportionnel au temps dans le périhélie de Mer
cure, à raison de 6 ", 77, par siècle.
Si l’on supposait c égal à la vitesse de la lumière, 3oo ooo km , on trouverait,
pour Mercure, et en un siècle, otrr = 14", 52 . Si l’on demandait enfin quelle
devrait être la valeur de c pour que, en un siècle, le périhélie de Mercure
tourne de 38", on trouverait c = i8oooo km , soit les f de la vitesse de la
lumière. Ces données numériques trouveront leur application dans le Chapitre
suivant.