«JS
/ • ’ y : •'•-jri - 7" -
№
r
2 8 TllERMOCHIÎlIE.
ses sels à la formule
2RII + Ag 5 O
IPO =2AgR + 2lI 2 0,
la réaction, rapportée au poids moléculaire du sel, se réduira, dans
le calcul, à
RH + ‘ ( Ag 2 O ) = AgR + { H 2 O,
S 3 = N + D — D-h -;f.
Des remarques semblables doivent être faites pour les anhy
drides. Soit un anhydride solide, tel que l’acide arsénieux
(As 2 0 3 -t- H 2 0) + 2ROH =. As 2 0 4 R 2 + 2H 2 O,
il faudra tenir compte seulement de la chaleur de fusion d’une
seule molécule d’eau dans le second membre.
Soit encore un anhydride gazeux, tel que l’acide carbonique
(C0 2 + H 2 0)+ 2R0H = C0 s R*+ 2IPO.
On peut supposer l’eau gazeuse, dans les calculs de comparai
sons; mais il faut tenir compte seulement de la chaleur de vapori
sation d’une seule molécule d’eau, soit — io Cal ,7 (à i5°). La chaleur
de dissolution de CO 2 dans l’eau étant égale à -+- 5 Cal ,6, 011 aura,
dans ce cas,
S 4 — Nh-Dj (base) — R'(sel) — 5,1.
18. Union des anhydrides acides et basiques. — Ici se présente
une nouvelle représentation générale des sels. En effet, les sels
oxygénés peuvent être envisagés comme formés par l’union de
deux anhydrides, correspondant l’un à l’acide, l’autre à la hase.
Cette formation est facile à calculer, au point de vue thermique :
S' = N +D + D 1 -D / ,
I) et I), étant la" chaleur de dissolution des anhydrides. Ceux-ci
peuvent d’ailleurs être envisagés dans les comparaisons sous l’un
des trois états, solide, liquide, gazeux.
§ -4. — Chaleurs de combustion.
1. On désigne par ce mot la quantité de chaleur dégagée dans
l’oxydation vive des corps simples ou composés, au moyen de l’oxy
gène libre. Cette quantité joue un rôle important dans les applica
tions industrielles, aussi bien que dans les recherches théoriques.
wm