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rempattement de ceux-ci. Il s’en suit que les défauts de position de ces articulations par 
rapport aux articulations des points de vue sont égaux aux erreurs de guidage amplifiées 
dans les rapports des distances précitées à l’empattement des chariots, rapports qui peuvent 
atteindre et même dépasser quatre à cinq unités. 
cl I Dans l’exploitation de vues aériennes, la coordonnée qui doit être déterminée avec le 
plus de précision est l'altitude Z. 
Dans la solution adoptée pour le stéréotopographe type B, le nombre d’organes déter 
minant cette altitude est réduit au minimum et ceux-ci sont réalisés avec le maximum de 
précision. 
Les faisceaux perspectifs étant supposés corrects, rigoureusement orientés et les visées 
parfaites, la précision de détermination de l’altitude d’un point est fonction exclusive : 
de la fixité de direction des axes de rotation des chambres et des branches de 
lunette (2 à 4 secondes centésimales) ; 
du réglage de la collimation et du tourillonnement de chaque ensemble chambre- 
branche de lunette (2 à 4 secondes centésimales) dans toute l’étendue de leur 
champ de rotation; 
de la fixité de position des axes de rotation des chambres (1 à 2 microns) ; 
de la rectitude des règles d'azimut (1 à 2 microns) ; 
de l’excentricité des deux galets matérialisant le point restitué (1 à 2 microns) ; 
de la rectitude de guidage du chariot qui porte ces galets (1 centième de millimètre) ; 
de la perfection de translation du pont. 
Les relais de transmission des angles de hauteur interviennent seulement dans la déter 
mination des coordonnées Y (lesquelles n'ont pas besoin d’être obtenues avec autant de 
précision que la hauteur Z) et dans la formation de l'image plastique. Toutefois, comme 
il sera indiqué plus loin, celle-ci peut être formée avec très grande précision, indépen 
damment des relais en utilisant les lectures angulaires sur les cercles horizontaux et 
verticaux de l’appareil. 
Ces lectures angulaires permettent également de corriger les coordonnées, fournies 
par les chariots, de toutes les imperfections du système mécanique et même de tenir 
compte des imperfections de reconstitution des faisceaux respectifs. Ceoi présente un 
intérêt particulier dans le cas où l'on a besoin de restituer avec grande précision un 
nombre limité de points : cas du cheminement par exemple et cas de certains levés de 
nivellement en terrain très peu accidenté et sans végétation. 
5° PRÉCISION DE FORMATION I)E L’IMAGE PLASTIQUE. 
Une méthode rigoureuse de formation de l’image plastique fait l'objet d'une note 
suivante. Cette méthode est basée sur la mesure des parallaxes transversales par la répé 
tition et la réitération de la correction apparente de celle-ci en agissant sur les composantes 
Bv ou Bü de la hase. 
Dans le stéréotopographe type B il est possible d’éliminer toutes les erreurs pouvant 
provenir des imperfections mécaniques de l’appareil, en effectuant les lectures angulaires 
horizontales (ai, a 2 ) et verticales (C, Ç) correspondant à la correction apparente de la 
parallaxe transversale, et en calculant la valeur À de celle-ci par la relation : 
/ H ¿1 
tg ¿2 \ 
\ cos a x 
cos a-j ' 
La connaissance de la valeur de cette parallaxe transversale pour un certain nombre 
de points de l'image plastique judicieusement choisis permet de calculer, comme il