Cela a permis d’obtenir des courbes de réflectance des cultures
selon des longueurs d’onde.
Ces courbes de réflectance faites à partir de mesures effectuées
le 15 et le 16 juin 1973, montrent que les cultures se répartissent en plu
sieurs groupes.
Recouvrement de la surface par les cultures
Dans un premier groupe se trouve le Maïs, dont la courbe très par
ticulière, ressemble à une courbe de réflectance d’un sol. On n'observe pas
de diminution de la réflectance à 550nm. D’autre part, à partir de 700nm, la
réflectance augmente de façon peu importante (voir figure I).
Figure 1 : Courbe
de réfIectance du
Maïs, juin 1973 .
La surface couverte par les pieds de Maïs correspondait, lors
des mesures, à I0-I5 ! de la surface totale. Ce sont donc surtout les rayon
nements réfléchis par le sol, plus que ceux réfléchis par les pieds de Maïs,
qui ont été enregistrés.
Le Maïs est la seule culture dont le stade de développement n’assure
pas un recouvrement important de la surface du sol. Sa courbe de réflectance,
très partieu Iière, se distingue de toutes les autres. On peut identifier
le Maïs avec les mesures radiométriques faites au sol.
Dans un deuxième groupe se trouvent, le Blé d'hiver, la Féverole
les Pommes de terre, la Betterave fourragère, dont les courbes de réflec
tance ont l’allure des courbes de réflectance des végétaux chlorophylliens :
on observe une diminution de la réflectance à 400nm et à 673nm, la valeur
de la réflectance étant plus faible à 400nm qu’à 675nm. A 550nm la valeurde la
réflectance augmente, comme elle augmente, de façon importante à partir de
700nm. (Voir figures 2 et 3).