Par exemple : on distinguera au maximum six classes de densité
et les 4 canaux, pour la délimitation de 4 zones sur des images ERTS
(tableau 1 et figure 1).
l
Tifférence
de dens
ité
pour chaque
1 imite
Bandes MSS
ERTS A
AB
AC
AB
AE
BB
CD
BE
4
0
0
1
0
1
1
1
5
1
0
2
0
1
1
2
6
2
1
2
2
0
0
1
7
2
2
2
2
0
0
0
Somme
5
3
7
4
2
2
4
Contraste
20fo
12 J»
2 i %
165 $
8 J$
8 fo
1 6fo
Tableau 1 : Exemple de calcul des contrastes.
Dans ce cas, la somme maximale est (6-1) x 5 = 25. On peut donc
évaluer le contraste en pourcentage.
Le contraste entre les unités A (un karst) et D (une vallée) est
le plus fort (figure 2).
Cas de la Pédologie , L’image satellite ne donne pas une détection
directe des sols. Ce sont les facteurs de différenciation des sols qui ap
paraissent le plus clairement : la végétation (forêts, cultures, prairies),
les roches, I’hydrographie, le paysage. On peut obtenir le relief, mais
celui-ci apparaît très écrasé, d’ailleurs, ce n’est pas le but des images
satellites. Les relations entre les types de sol et les images sont donc
indirectes. Mais ce n’est pas un inconvénient pour l’établissement d’une
carte à petite échelle comme par exemple la carte pédologique au
1/1 000 000 de la France (V).
Ce qui est utile pour le pédologue, c'est de dessiner les diffé
rentes lignes de contraste sur chaque canal, de les comparer, et de les
superposer. On peut alors obtenir une carte dont les limites des sols sont
beaucoup plus précises que celles de l’actuelle carte au 1/1 000 000. Mais
il est difficile d’interpréter exactement les types de sol.
On peut en faire une approche. Pour cela, on étudie les divers
facteurs de différenciation. On en tire plusieurs hypothèses de types de
sol. On compare les formes des surfaces sur la carte et sur l’interpréta
tion. Par analogie, on peut retrouver quel est le type de sol qui a la
plus forte probabilité d’existence.
ExempI es