Full text: Quatrième Congrès International de Photogrammétrie

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Commission 2 
La méthode classique, basée sur l’emploi du « minimum de déviation », 
se prête mal à l’emploi de la photographie; elle exige un tâtonnement, 
facile dans l’observation visuelle, mais difficile par photographie; il fau 
drait d’ailleurs le répéter pour chaque radiation, et chaque pose photo 
graphique ne pourrait donner qu’un seul indice. Il vaut beaucoup mieux 
opérer sous une incidence connue et fixe, et mesurer les déviations corres 
pondant aux diverses radiations. 
Nous avons choisi un incidence telle que le rayon incident soit per 
pendiculaire à la face de sortie du prisme. Dans ces conditions, on peut 
employer un angle de 60°, commode aussi pour les observations visuelles, 
et on n’est pas très loin du minimum de déviation. 
On mesure donc, une fois pour toutes, l’angle A du prisme et, роит 
chaque radiation, la déviation D dans les conditions que l’on vient d’indi 
quer. Un calcul facile conduit, pour calculer l’indice de réfraction n, à 
la formule : u 2 = 1 +2 cotg A sin D + ËLÜ?. 
sin 2 A 
G — collimateur S — source lumineuse 
L — lunette autocollimatrice P — chambre photographique 
L’appareil est disposé comme l’indique la figure, en utilisant un gonio 
mètre du type classique, mais en disposant le collimateur sur le bras 
solidaire du cercle divisé, de telle manière que l’on puisse mesurer les 
angles dont tourne ce collimateur. Le prisme est disposé comme d’habitude 
sur la plateforme; on oriente la plaque de sortie de telle manière qu’elle 
soit normale aux rayons incidents venant du collimateur, en utilisant la 
lunette autocollimatrice L, préalablement pointée sur le collimateur. P est 
la chambre photographique d’un objectif achromatique quartz-fluorine,
	        
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