94
Commission 2
La méthode classique, basée sur l’emploi du « minimum de déviation »,
se prête mal à l’emploi de la photographie; elle exige un tâtonnement,
facile dans l’observation visuelle, mais difficile par photographie; il fau
drait d’ailleurs le répéter pour chaque radiation, et chaque pose photo
graphique ne pourrait donner qu’un seul indice. Il vaut beaucoup mieux
opérer sous une incidence connue et fixe, et mesurer les déviations corres
pondant aux diverses radiations.
Nous avons choisi un incidence telle que le rayon incident soit per
pendiculaire à la face de sortie du prisme. Dans ces conditions, on peut
employer un angle de 60°, commode aussi pour les observations visuelles,
et on n’est pas très loin du minimum de déviation.
On mesure donc, une fois pour toutes, l’angle A du prisme et, роит
chaque radiation, la déviation D dans les conditions que l’on vient d’indi
quer. Un calcul facile conduit, pour calculer l’indice de réfraction n, à
la formule : u 2 = 1 +2 cotg A sin D + ËLÜ?.
sin 2 A
G — collimateur S — source lumineuse
L — lunette autocollimatrice P — chambre photographique
L’appareil est disposé comme l’indique la figure, en utilisant un gonio
mètre du type classique, mais en disposant le collimateur sur le bras
solidaire du cercle divisé, de telle manière que l’on puisse mesurer les
angles dont tourne ce collimateur. Le prisme est disposé comme d’habitude
sur la plateforme; on oriente la plaque de sortie de telle manière qu’elle
soit normale aux rayons incidents venant du collimateur, en utilisant la
lunette autocollimatrice L, préalablement pointée sur le collimateur. P est
la chambre photographique d’un objectif achromatique quartz-fluorine,