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Commission 2 
M. Charriou ajoute que ces travaux ont été exécutés uniquement sui 
des films nus; par conséquent il reste encore à vérifier si ces mêmes films 
une fois recouverts d’émulsion montreront d’aussi bonnes qualités de 
stabilité; c’est le but actuel de ses recherches. Il restera ensuite à adapter 
ces méthodes de laboratoire dans le cadre industriel. 
Dès maintenant, on peut assurer que le problème de la fabrication de 
films indéformables est presque entièrement résolu, et que ces recherches 
doivent permettre aux fabricants de couches sensibles de mettre au point 
des films parfaitement utilisables en photogrammétrie et capables de 
remplacer très avantageusement la plaque de verre. 
M. Abribat demande si on a mesuré la quantité de solvants légers 
contenus dans les films avant qu’ils soient soumis aux essais. En effet, 
la plupart des expériences décrites ont eu pour premier effet l’élimina 
tion plus ou moins complète de ces solvants (chauffage, lavages prolongés 
à l’eau ,etc...). Il remarque en outre que, d’après M. Charriou, l’allonge 
ment des films variait linéairement avec l’humidité relative de l’atmosphère 
dans laquelle ils étaient maintenus. 
Or, ces essais n’ont été faits qu’entre 65 % et 95 % d’humidité. En 
réalité la courbe complète des allongements est une courbe en S dont on 
n'a, dans les expériences présentées, exploré qu’une partie. 
M. Renard demande quel solvant a été utilisé pour la préparation des 
films à l’acétate à différents taux d’acétylation. 
M. Charriou répond à ces questions en disant que seule la partie 
rectiligne de la courbe en question l’intéressait; que le solvant utilisé a 
été l’acétone pour les premiers films et le chlorure de méthylène et l'alcool 
pour les taux d’acétylation élevés. 
On demande ensuite à M. Charriou si c’est par traction qu'il mesurait 
¡'allongement des films secs. La réponse est que les mesures ont été effec- 
Iuées sans traction, le film étant maintenu entre 2 morceaux de verre *t 
l'allongement étant mesuré optiquement. 
M. Nistri présente sa communication sur : 
LES APPAREILS DE PRISE DE VUES 
« Les appareils de prise de vues représentent sans doute un des éléments 
les plus importants du succès des travaux aérophotogrammétriques et 
c’est pour cela qu’ils ont formé l’objet de mon étude la plus attentive. 
L’étude se tourna d’abord vers l’examen du meilleur support pour la 
surface sensible, parce que, si la plaque avait de son côté tout l'avantage