Troisième et dernière Séance
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continuellement une certaine pression. La variation brusque de pression
assure la planéité de la façon la plus parfaite, comme on ne pouvait pas
l'obtenir avec les sytèmes d’aspiration progressive.
Un autre type d’appareil, pour emplois plus simples, a été réalisé avec
l’aplanissement contre un verre. Cet appareil a la capacité fixe de 100 pho
togrammes et un poids réduit. Il peut être aussi accouplé pour prises de
vues en éventail ou par tour d’horizon.
Pour le Fotocartograpfo « Multiplo » il a été au contraire fabriqué
un appareil multiple pour 2 prises latérales inclinées de .20°. L’appareil est
en tout point semblable au modèle à aplanissement pneumatique; sur le
plan focal unique, il y a 2 fenêtres de format 6,5 x 9 où aboutissent
2 objectifs : F ;= 10 cm., dont les axes sont déviés de 20° au moyen de
2 prismes à double réflexion.
Méthode pour la prise de vues.
Lintervallomètre est notre autochronomètre déjà connu, avec lequel les
temps de prise sont rendus complètement indépendants de la vitesse de
l’arbre moteur qui actionne les mécanismes des appareils. Cet engin
étant bien connu et vraiment apprécié, nous nous dispensons de le décrire.
Un dérivomètre spécial permet de maintenir les temps en fonction des
vitesses de l’avion, en agissant directement sur l’autochronomètre, et
d’introduire les angles de dérive.
Mais le détail vraiment intéressant qui a été introduit dans la prise
de vues consiste dans le dispositif d’oscillation automatique de l'appareil
dans son plan d’avancement dans l’espace, pour obtenir que 2 photo
graphies successives de chaque couple soient complètement superposées,
au lieu de la superposition partielle de 50 % et de 66 %, ou de l’emploi des
chambres doubles en position fixe avec des distances nadirales déter
minées.
Chaque couple a donc en commun le champ total embrassé par la
chambre et les couples successifs ont en commun seulement la partie qui
est suffisante pour assurer la couverture totale de la bande photogra
phiée (1).
Les avantages de ce système sont trop évidents, car ils assurent la
restitution totale du terrain de chaque couple, tandis qu’avec les systèmes
habituels la partie qu’on peut utiliser est réduite à 50 % ou 33 %, si la
couverture a été de 50 % ou de 66 % ; d’où pour tracer la même quantité
de terrain, l’obligation de restituer dans ces cas 2 ou 3 photogrammes.
Notre expérience nous porte à exclure de la manière la plus absolue
l’emploi d'appareils accouplés pour les grandes échelles et, comme nous
(I) Le travail de Sao Paulo do Brazil n’a pas été exécuté parce procédé.