Les vols photogrammétriques a haute altitude
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La prise de vue s’effectue à l’aide d’un levier placé à l’extrémité d’un
flexible; elle provoque l’extinction de toutes les lampes.
2. — L’appareil est conçu d’abord pour simplifier le vol et les opéra
tions à terre; il peut permettre aussi l’exécution précise d’une triangu
lation aérienne — sans calculs.
Pour ces différents buts, des index s’enregistrant sur les clichés donnent
le point principal des plaques. De petits systèmes optiques placés dans
les chambres enregistrent également des petites croix-repères correspon
dant à des directions de l’espace communes aux différentes chambres.
Ces croix servent à orienter les clichés les uns par rapport aux autres
sur la machine de restitution, sans qu’il soit nécessaire de prendre des
précautions spéciales pour replacer rigoureusement les clichés dans les
chambres de restitution.
3 . — La triangulation aérienne, définie par les croix-repères, étant
établie et conmpensée sur les bases de contrôle, on peut alors exploiter les
clichés à la restitution, soit l’un après l’autre et graphiquement dans
l’appareil de restitution, soit l’un après l’autre et graphiquement dans
l'appareil de restitution Gallus-Ferber modèle A, soit en transformant
les 4 clichés de chaque groupe en un cliché unique de focale fictive
d’environ 0,10 ni., et en utilisant l’appareil de photorestitution Gallus-
Ferber (1).
Pour des clichés pris entre 800 et 6.000 mètres avec l’appareil
4 corps, la gamme des échelles possibles de restitution s’étend
du 1/1.000 au 1/50.000.
Communication de MM. R. Martin et A. Carrier, Directeurs de la
Société Générale de Phototopographie :
LES VOLS PHOTOGRAMMETRIQUES A HAUTE ALTITUDE
La question n’est pas nouvelle en France, et déjà, pendant la dernière
guerre, nos aviateurs, sans préparation spéciale, prenaient couramment
a 5.000 mètres d’altitude des photographies aériennes destinées à la con
fection ou à la mise à jour des cartes.
Si beaucoup plus tard, à l’occasion du cinquième Congrès de photo-
grammétrie, nous reprenons cette question, c’est parce qu’elle a consi
dérablement évolué, les buts poursuivis n’étant pas les mêmes, les con
ditions de travail non plus.
( 1 ) Voir communication à la Commission 3.