d’une règle à calcul, ou d'un abaque, la vitesse de l’avion par rapport au
sol. Nous avons vu plus haut que cette vitesse était variable et qu’il
importait de la vérifier fréquemment au cours de la mission (Fig. 9).
E. — Conclusions.
Bien des choses seraient encore à prévoir, examiner, mettre au point,
si nous voulions approfondir la difficile question des vols de précision
à haute altitude.
Nous pourrions, en particulier, nous tourner du côté des instruments
de prise de vues (automatiques ou non), du côté des magasins (simples ou
à grande capacité), du côté des obturateurs et porter Un jugement
après épreuve : tant de choses, admirables au laboratoire, deviennent
impossibles à 7.000 mètres quand le froid, le vent, la brume... la malchance
s’en mêlent. Mais il est inutile, dans cet ordre d’idées, de passer tout en
revue pour tirer une conclusion logique que nous exprimerons ainsi :
« La prise de vues aériennes à haute altitude destinées aux travaux
photogrammétriques est une opération très complexe à cause de la
multiplicité des facteurs (d’ordre technique, économique ou patholo
gique) qui concourent à sa réussite et l’on sait que la plus petite défaillance
■HH