Troisième séance 
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une pente constante et que par conséquent une interpolation peut donner 
une cote inexacte. 
« Entre deux courbes les cotes peuvent varier d'une grandeur égale 
à l’équidistance. C’est à cause de cela que les cotes intermédiaires à la 
courbe sont incertaines d’une quantité qui équivaut à la moitié de l'équi 
distance ». 
Par l’Acte n° 559 du 3 janvier 1934. la Municipalité de Sao Paolu 
approuvait le travail conformément aux termes du contrat. 
A l’auteur de cette communication et au Directeur des travaux, 
M. A. Nistri, parvinrent des lettres personnelles de MM. les Ingénieurs 
préposés aux vérifications et du Président de la Commission de réception, 
M. l’Ingénieur Arthur Saboya, chef des Services techniques de la même 
Municipalité, avec des termes vraiment flatteurs pour l’importance de 
l'ouvrage exécuté qui met sans doute la belle et florissante Métropole Sud- 
Américaine à la tête de toutes les autres villes pour la précision et la 
perfection de ses cartes, ce qui récompense justement l’intelligente con 
fiance que ses techniciens ont eue dans l’aérophotogrammétrie. 
Autres travaux. 
Le « Governatorato » de Rome (mairie) décida, en 1932, en vue de l’exé 
cution du plan d’aménagement de la Ville renouvelée par le Fascisme, le 
lever ex uovo, au moyen de la photogrammétrie, des zones des quartiers 
périphériques de la ville, et le travail se poursuit encore suivant le pro 
gramme annuel. Plus de 6.000 hectares ont déjà été livrés, eartographiés, 
à l’échelle du 1/2.000, avec courbes de niveau de mètre en mètre, le tout 
compris sur environ 50 feuilles de 60 x 90 cm., et le travail se poursuit 
avec le vif intérêt des Ingénieurs préposés à l'étude des levers détaillés du 
nouveau plan d’aménagement. 
Il n’est peut-être pas inutile de rappeler ici que si l’initiative de l’appli 
cation de la photogrammétrie aérienne à ces travaux a été due à l illustre 
ingénieur Paolo Salatino qui était alors Directeur des Services Techniques 
du Governatorato et qui a été un des premiers partisans convaincus de 
l’aérophotogrammétrie au point qu’il demande dès 1919 le concours de 
cette méthode pour l’étude du cours du Tibre, ce sont maintenant les 
ingénieurs mêmes qui sollicitent l'accélération de nos travaux dont ils 
ont pu apprécier l’importance dans la pratique. 
Suivant les règles en vigueur auprès du Governatorato pour la réception 
des travaux, les vérifications ont été exécutées par un ingénieur qui 
n’appartenait pas à cette administration et qui a été désigné par le Syndi