points cotés et de points fixes situés aux deux extrémités, distantes de
20 km., de la série de clichés.
Détails opératoires.
Les points fixes donnés ont été reportés sur une planche a dessin en
aluminium, à l’échelle du 1/20.000. Au planigraphe on travaillait au
1/10.000, l’échelle cartographique était du 1/20.000. Pour éliminer les
méprises, toute la vérification a élé effectuée d’un bout à l’autre, deux fois
de suite, aller et retour.
On a d’abord mis en place le premier couple de clichés d’après les
données de l’orientation externe. Après cette mise en place, les parallaxes
restantes ont été éliminées uniquement par le déversement des plaques
et leur déplacement perpendiculairement à la base. L’échelle fut déterminée
par comparaison avec les points fixes donnés. En se guidant sur une rive
de lac, dont l’altitude était connue, le modèle stéréoscopique fut orienté
par rapport à l’horizontale par une inclinaison conjuguée des porte-clichés.
Cette orientation une fois obtenue, on a pu constater qu’en effet le modèle
stéréoscopique était, sans aucune autre intervention, parfaitement exempt
de parallaxe. Les inclinaisons nécessaires donnent la mesure des correc
tions qu’il convient d’apporter aux angles d’inclinaison déduits des clichés
à ligne d’horizon. Aussi, pour tous les autres clichés, était-on parti de
cette orientation constante.
Pour le contrôle de l’altitude de vol, le dernier couple de clichés de la
série a été, lors de la première vérification, mis en place, et, après déver
sement et déplacements perpendiculaires a la base, libéré de toute parallaxe.
Si, pendant la durée du vol, il y avait eu une variation de 1 altitude de vol