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Commission 3
entière autour des centres de gravité des points donnés d’une extrémité,
jusqu’à orientation convenable de l'autre extrémité, et, d’autre part, par le
calcul, en modifiant l’échelle.
Après cette simple transformation, les coordonnées déduites de la resti
tution ont été confrontées avec les coordonnées réelles. Le résultat est
représenté par deux diagrammes. (Fig. 7.)
Lorsqu’on considère l’allure des courbes d’erreur on voit leur uniformité
pour les deux vérifications. C’est là une preuve de la précision du contrôle
entrepris. Les cotes obtenues par restitution concordent bien avec les
cotes réelles. L’erreur ne dépasse 5 mètres que dans des cas isolés;
l’erreur moyenne sur la hauteur est seulement de ± 3.1 m. et ± 3,7 m.
respectivement pour les deux vérifications. L’allure de la courbe des erreurs
en hauteur confirme sans conteste l’hypothèse d’une propagation linéaire
des erreurs en ce qui concerne les hauteurs.
Par contre, les courbes des erreurs de position suivant les axes ne
présentent pas, à première vue, un résultat aussi bon. Même en tenant
compte de la longueur de près de 20 km. de la bande restituée, et des
erreurs graphiques résultant de la cartographie par points au 1 / 20 . 000 ,
les erreurs maxima d’environ 20 mètres, et les erreurs moyennes
m'x = ± 4,4 m., m'y — ± 12,3 m., vi' x = ± 7.7 m., m'y ± 9,5 m.
paraissent être assez grandes.
Mais, en regardant de près, on voit que la sommation des erreurs est
très régulière tout le long de la bande, et que la bande restituée a subi
une déviation latérale uniforme dont la valeur est de 20 m. au milieu.
Le temps limité n'a pas permis de rechercher la raison de cette déviation.
11 est très probable qu’elle est due à une orientation incorrecte du premier
couple de clichés par rapport à l’horizon.
La régularité des courbes d’erreurs montre qu’après compensation de
la déviation, soit par une première orientation plus correcte par rapport
à l’horizon, soit d’après la position d’un seul point connu et situé au
milieu de la bande, les erreurs moyennes sur les coordonnées peuvent être
aisément réduites à environ ^ 4 m., ce qui correspond à la précision du
dessin à l’échelle du 1 / 20 . 000 .
Pour terminer, je me permets de rapporter textuellement le jugement
de M. l’Ingénieur diplômé Walter Buucklacher, qui a exécuté avec soin
ces vérifications au stéréoplanigraphe : « Les vérifications ont montré qu’il
est parfaitement possible d’exécuter le lever d’étendues sans points fixes,
beaucoup mieux qu’avec n’importe quelle autre méthode telle que la trian
gulation aérienne, en possession des données fournies par les clichés à
ligne d’horizon et des indications du statoscope.