Quatrième séance
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D’autre part, on trouve deux équations du i er degré entre les mêmes
variables en exprimant cos /3 et cos y par les cosinus directeurs des droites
s, O L et O M.
Ce système de 4 équations se réduit à 3 équations indépendantes, dont
deux du premier degré et une du deuxième.
On a donc deux solutions, dont il est en général aisé de déduire laquelle
correspond à la photographie donnée en observant la position des points
donnés relativement au plan vertical passant par la droite LM.
Le problème n'admet pas de solution si la direction s est parallèle à la
droite L M.
J'ai aussi donné des règles simples pour la résolution graphique du
problème. »
La Commission entend ensuite la Communication de M. Poivilliers
sur :
ET
UNE
SON
PROPRIETE PERSPECTIVE DE CERTAINES SURFACES
APPLICATION AUX LEVERS PHOTOGRAPHIQUES AERIENS
« L’exploitation topographique des photographies aériennes dans les
appareils modernes de restitution s’effectue par couples de clichés, dont
la mise en place comporte une série d'opérations qui sont de même nature
pour tous les appareils. On reconstitue d’abord à l'aide de chaque cliché,
un faisceau perspectif semblable à celui de l’espace. On oriente ensuite
mutuellement ces deux faisceaux de façon que tous les rayons homologues
se coupent; on forme ainsi une image plastique semblable au terrain. On
met celle-ci à l’échelle, et on oriente la direction de ses verticales en utili
sant trois points du terrain dont les coordonnées sont connues; on contrôle
sur un ou plusieurs points connus. Le contrôle peut révéler une certaine
déformation de l’image plastique, qui provient de la tolérance d’appré
ciation de la rencontre des rayons homologues; on sait la corriger.
Cependant, au cours des nombreux travaux de restitution exécutés au
Service Géographique de l’Armée à l’aide de mes appareils de stéréotopo-
graphie, on a constaté que, parfois, certains couples de clichés pouvaient
fournir une image plastique présentant des déformations importantes.
Vérifications faites, ces déformations ne purent être imputées, ni à des
défauts des clichés, ni à la distorsion ou à la dissymétrie des objectifs, ni
à des déréglages instrumentaux.
L’explication de ce fait résulte de ce que deux perspectives photogra
phiques d'un terrain peuvent dans certains cas reconstituer une ligure