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Commission 3
Dans le cas particulier qui nous intéresse et qui a pour but rétablisse
ment d’une carte de reconnaissance, ces identifications n’ont de valeur
que pour permettre la liaison et, le cas échéant , 1 a mise à l’échelle de
groupes de photographies. Elles n’ont que peu d’influence sur le calcul
des gisements définitifs, attendu que le rapport des longueurs P p, pp’, p’p” à
PA, pB... p’ C, p ”D est très petit. Il suffira donc de disposer d’un appareil
de prise de vues permettant de photographier le terrain en même temps que
se feront les visées des points P, p, p’, p”, sur A, B, C, D.
Si les conditions de vol sont normales, nous ne commettrons pas
d’erreurs sensibles en fixant les points p, p’, p” au centre de la plaque
prise au moment du pointé. Dans le cas où les appareils de bord feraient
ressortir une inclinaison du cliché, on déterminera le pied de la verticale
qui sera dans ce cas adopté comme point de station.
Les éléments de vol, c’est-à-dire l’inclinaison de l’appareil photogra
phique, la lecture azimutale, le compas et l’heure de prise de vues seront
enregistrés sur le bord du cliché par un dispositif optique commandé par
le mouvement de l’obturateur de prise de vues.
A chaque visée azimutale des photographies seront prises sur les points
p, p’, p”, etc... de telle manière que les temps écoulés pour aller de p à p’,
de p’ à p”, etc..., soient égaux, ceci afin de permettre de calculer la distance
pp’, p’p”, une seule fois en fonction de la vitesse de l’avion.
Un deuxième appareil photographique automatique et à grande capacité
prendra des bandes de clichés ininterrompues pendant toute la durée des
opérations, ceci afin de permettre le report, sur les cheminements photogra
phiques ainsi obtenus, des points relevés p, p’, etc..., d’après les photo
graphies prises au moment des visées azimutales et en même temps de
disposer des photographies nécessaires à l’établissement de la carte.
Intersection.
Le problème de l’intersection est basé sur le même principe, mais il
est beaucoup plus facile à réaliser.
Les stations de visées devront être choisies sur une ligne de vol maté
rialisée sur la mappe par des relèvements exécutés, comme je l’ai dit
précédemment, et en nombre suffisant pour limiter les erreurs en distance
dues au vol de l’avion.
Gomme dans le relèvement, le pilote volera sans itinéraire fixe, mais
au compas.
Soit la ligne de vol x-y (fig. 2) et la perspective d’un panorama pré
sentant des points caractéristiques nettement identifiables quelle que soit
la position de l’avion sur la ligne de vol.