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Commission 3
cation du projet sur le terrain, de limites indiquées par des bornes et figu
rant le nouveau lotissement accepté par les intéressés.
Les surfaces sont déterminées après une vérification et une compen
sation basées sur un contrôle par masses; au surplus, les plans définitifs
de remembrement portent pour chaque parcelle les dimensions chaînées
sur le terrain entre bornes; les superficies qui figurent à l’état du remem
brement et sont transcrites sur la matrice cadastrale sont recalculées d’après
ces dimensions réelles.
Dans ces conditions, on peut dire que le lotissement et son bornage
sont exacts, même si la représentation sur le plan des nouvelles limites
est entachée d’une erreur ne dépassant pas d’ailleurs l’erreur graphique.
Nous avons signalé précédemment que l’emploi de la photographie
aérienne au remembrement nécessitait pratiquement le levé d’une surface
relativement étendue, environ 2.000 hectares; or les travaux de remembre
ment d’une commune intéressent seulement une superficie de l’ordre de
000 hectares cultivés. Il y a là un inconvénient qui disparaîtrait si l’on
pouvait disposer de clichés photoaériens méthodiquement pris et tenus à
jour en vue des nombreuses applications topographiques intéressant la
propriété foncière et l’ensemble des grands travaux nationaux qui exigent
ues levés de plans constamment et onéreusement répétés par des Admi
nistrations différentes ».
M. Buttini lit la communication du Ministère italien des Travaux
publics sur :
LA PHOTOGRAMMETRIE AERIENNE DANS LES TRAVAUX PUBLICS
« 1. Les services qui s’occupent de travaux publics, pour lesquels la
connaissance et la représentation du terrain ont généralement une impor
tance fondamentale pour les projets des travaux, l’étude et l’observation
des phénomènes orohydrographiques, ne pouvaient manquer de s’intéresser
aux possibilités du lever aérotopographique, dès que son application pra
tique était limitée à la mosaïque des photographies à échelle approximative,
ce qui constituait déjà une représentation efficace et détaillée du terrain,
dans certains cas, d’une approximation suffisante, d’exécution rapide, et
soustraite en grande partie aux difficultés d’accès.
2. Il est ainsi à rappeler que le Bureau du Génie Civil pour le Tibre
utilisa, dès 1919, un lever photographique complet du cours du Tibre,
exécuté sur sa demande par l’Aéronautique militaire, lever qui constitue
une mise à jour bien appréciée de la planimétrie du fleuve, et par compa