Annexes
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La minute s’obtient donc sur une surface sensible (plaque, pellicule
ou papier) et par zones successives.
L’appareil comprend d’abord les organes essentiels de l’appareil de
restitution Gallus-Ferber type A. La mise en place s’effectue comme
d’habitude. On trace ensuite, sur une feuille de papier, les courbes de
niveau, et d’une manière expédiée (durée 5 minutes au plus par couple
de clichés) si l’on ne veut avoir que la planimétrie. Ce tracé serl à montrer
l’importance des dénivellations et à déterminer la direction moyenne de
la projection horizontale de la ligne de pente du terrain.
On déplace ensuite l’écran de restitution dans cette direction, en ren
dant le chariot qui le porte solidaire de deux vis perpendiculaires dont
les rotations sont liées par une boîte de vitesse.
Gela effectué, on fait tourner ces vis à une vitesse uniforme au moyen
d’un moteur électrique, et pendant le déplacement de l’écran, on règle
la hauteur des chambres pour que les points du terrain successivement
rencontrés paraissent constamment immobiles en son centre.
Chacune des vis est liée à une autre vis entraînant une table placée
sur le côté de la machine, devant laquelle se déplace un crayon, perpen
diculairement au mouvement d’avancement de la table. Ce crayon est
porté par un équipage mobile dont les déplacements latéraux sont com
mandés par les déplacements en hauteur des chambres : il peut donc
tracer sur cette planche un profil du terrain.
On trace de cette manière tous les profils parallèles du terrain à un
intervalle donné. On remplace ensuite l’écran de restitution par un cache
percé d’une ouverture en forme de parallélogramme, dont un côté, orienté
parallèlement aux déplacements du chariot, a une longueur constante,
et dont la hauteur perpendiculaire à ce côté est également constante;
les deux côtés mobiles sont constitués par deux demi-disques pouvant
tourner autour de leurs centres.
Pendant le déplacement du chariot, cette ouverture se déplace contre
la feuille de papier sensible, ce qui permet d’obtenir, par projection d’un
des clichés, la minute photographiée de la planimétrie : la largeur de
la bande impressionnée pendant la projection est constante, et le temps
d’exposition, proportionnel à la distance des centres des deux disques,
est également constant,
Pendant la rotation des demi-disques, celui qui est en arrière doit
constamment être décalé dans le temps par rapport au premier dans son
mouvement de rotation, pour compenser l’écart des vitesses aux deux
extrémités de la fente : cette compensation est obtenue automatiquement
par un procédé mécanique.
On répète alors les mêmes déplacements du chariot que précédemment,
en réglant la longueur de la fente égale à l’intervalle des profils tracés,