b) En général sur la plaque photographique il est impossible d’obser
ver le décalage des images des deux plans. On mesure l’envergure brute
de l’image : e.
On voit sur la figure que e peut être considérée comme l’envergure de
l'image d’une cellule monoplane d’envergure E + A E.
est donc l'envergure corrigé; c’est la valeur à introduire
dans les calculs.
c) Pour la facilité de la représentation et pour éviter des erreurs, nous
prenons dans les calculs comme distance d la distance du centre de
plaque à l’axe de l’image de l’avion; cet axe a en effet le grand avantage
d’être défini par la ligne avion-fumée. Cette approximation se trouve
largement justifiée.
Remarque.
Pour répondre à certaines critiques qui nous ont été formulées au
sujet de la non-horizontalité de la cellule photographiée, nous dirons que,
lors du passage contrôlé, le pilote s’évertue à maintenir son appareil
horizontal et que d’autre part une petite inclinaison de l’avion est sans
importance; il suffit de se souvenir que :
cos 2° 1/2 = 0,99
Pratique de la méthode.
Nous avons démontré les formules qui nous permettent, par de simples
mesures sur une plaque photographique, de restituer l’altitude, la vitesse
propre, la vitesse par rapport au sol et la vitesse du vent. Nous allons
parler maintenant de la pratique de ces mesures et, tout d’abord, de! la
mesure essentielle de e , envergure brute de l’image de la cellule de l’avion.
Au début des restitutions photogrammétriques cette mesure a été faite
sur le comparateur optique de précision en utilisant le microscope mi
crométrique de cet instrument (voir fig. 13).
On eut l’idée de faire plus simplement cette lecture avec une bonne
loupe de grossissement 8 dans le plan focal de laquelle on place un réti
cule portant une graduation en millimètres et e n dixièmes de millimètre.
Ces graduations sont gravées ou photographiées sur la face du verre qui