Troisième séance 
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y\. Nistri présente ensuite la communication de M. le Général Porro : 
L’APPLICATION DE LA PH OTÜG RA M MÉT1UE AÉRIENNE 
A LA DÉTERMINATION DE LA VITESSE DES AVIONS 
ET AU TIR DE CHUTE 
I 
DÉTERMINATION DE LA VITESSE EFFECTIVE DU VOL DES AVIONS 
Avant-propos. 
Pour la détermination de la vitesse effective d’un avion, existent, ou 
peuvent être facilement imaginées, différentes méthodes toutes fondées sur 
la détermination de l’instant du passage de l’avion sur des points ou des 
repères établis à l’avance dont la position et par conséquent la distance 
sont parfaitement connues. 
L’exactitude de la détermination de la vitesse est fonction de deux 
l acteurs : la mesure exacte du temps à l’instant du passage, et la coïnci 
dence de la route avec la ligne des repères à terre. 
Dans les vols à basse altitude on peut obtenir sans grandes difficultés 
une détermination suffisamment exacte du temps, et en même temps, le 
pilote peut facilement suivre en vol une route établie à l’avance; mais dans 
les vols à, hauteur supérieure (même seulement à partir de 1.000 mètres), 
la chose devient assez difficile et la détermination de l’instant des pas 
sage est tellement imprécise qu’elle compromet gravement l’exactitude 
des résultats; naturellement les erreurs sont d’autant plus importantes que 
la hauteur de vol est plus grande. 
Pratiquement, pour la détermination des vitesses à petite hauteur, 
on se contente de relever au chronomètre les temps de passage sur les 
repères de la base établie à l'avance, effectuant même ainsi un étalonnage 
de l’anémographe (pii servira ensuite à la détermination des vitesses à 
des hauteurs supérieures. La méthode acceptable, malgré sa précision 
discutable, pour vitesses fias trop élevées, donne des résultats assez incer 
tains aux vitesses désormais habituellement atteintes par les avions. 
Une méthode d’usage courant, serait celle qui permettrait de déterminer 
avec précision la position réelle de l’avion dans l'espace en des instants 
déterminés. 
Cette méthode est réalisable avec l’emploi du photocartographe pour 
relevés aérophotogrammétriques. Un appareil photographique, à intervalles 
de temps établis à l’avance, est installé sur l’avion et, pendant l’épreuve