Full text: Quatrième Congrès International de Photogrammétrie

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Commission 4 a 
grammétrie au lever architectural » Il s'agit de la détermination par le 
calcul de points isolés, d'après les données fournies par le stéréocompa- 
rateur. Schwidefsky arrive à cette conclusion que la méthode stéréophoto- 
grammétrique est, toutes choses égales, de beaucoup supérieure en préci 
sion à la méthode par intersection. 
c) A la Section topographique du Ministère des Finances et dt [’Econo 
mie de l’Etat de Bade, on a exécuté pendant les années 1931 à 1933 les 
travaux suivants : 
1) Levers d’essai stéréophotogrammétriques de reliefs, de monuments 
et d’édifices; 
2) Lever stéréophotogrammétrique de la cathédrale de Constance; 
3) Mesures de déformations d’ogives d’après des levers stéréophoto 
grammétriques. Ces déformations sont causées par des altérations de posi 
tion des voûtes en se gerçant. 
Les prises de vues ont été faites avec un photothéodolite Zeiss 3/b, la 
restitution opérée avec un stéréoplajiigraphe Zeiss modèle G/3. 
Au sujet des enseignements qui se dégagent de la restitution stéréo 
photogrammétrique de la cathédrale de Constance, il convient de signaler 
ce qui suit : 
La cathédrale a été enregistrée de tous les côtés par voie stéréophoto- 
graphique. Les distances de prise de vues ont varié entre 20 et environ 
90 m., le rapport de la base à la distance de prise de vues étant variable 
et choisi toujours aussi grand que possible. La précision de la rédaction 
en élévation est toujours restée dans les limites de précision exigées par 
l’échelle de rédaction. Sur les plans ainsi rédigés (à l’échelle de 1/50) on 
pouvait donc effectuer des mesures à 0,1 ou 0,2 mm. près, ce qui corres 
pond à une précision de l'ordre de 1 cm. sur l’objet. La précision donnée 
par le planigraphe correspond, avec lecture des coordonnées sur l’appareil, 
à 2 ou 3 mm. en élévation, et à 4 ou 6 mm. pour les coupes transversales, 
avec un rapport de base de 1/3, et une distance de prise de vues de 20 m. 
Le lever de la cathédrale, y compris toutes les mesures auxiliaires, n’a 
exigé que 6 journées de travail pour un photogrammètre assisté de deux 
aides. 
Le coût total, sans amortissement de l’appareil de restitution, a été de 
1.400 marks en chiffres ronds. L’économie réalisée sur un lever normal, 
qui aurait d’ailleurs exigé des appareils coûteux, doit être estimée à 
80 ou 90%. 
Tout compte (ait, on peut dire que, d’une façon générale, la stéréo- 
photogrammétrie répond entièrement à toutes les exigences que l’archi- 
lecte peut poser sous le rapport de la précision purement géométrique, et
	        
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