Quatrième séance
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Présentation d’un nouvel appareil du Service français de l’Identité judiciaire.
Photographiquement, cet ensemble de conditions impose :
Un objectif ayant une profondeur de champ considérable, aussi lumi
neux que possible, à tirage variable, ayant un angle de champ très grand,
couvrant un format au moins égal à 6 1/2 x9.
Un appareil permettant de connaître avec la plus grande exactitude
possible :
La hauteur de l’objectif au-dessus du sol, qui est fixe (1,50 m.) ;
Le tirage qui est inscrit automatiquement sur la plaque;
La position du centre optique;
L’angle formé par la plaque avec l’horizontale.
En même temps, l’appareil doit être robuste, entièrement métallique,
léger, facile à transporter, à monter et à déplacer.
Nous pensons que l’appareil que nous avons étudié correspond, autant
que cela est possible, à ces diverses conditions».
Sur une question de M. Storck, M. le Professeur Sannié précise que
l’appareil ne se prête pas à l’enregistrement stéréoscopique, son seul but
étant la photographie métrique des lieux.
M. Berchtold : La maison Wild, vu les difficultés qui se présentent lors
de la fixation de l’état des lieux basée sur une image unique, a créé ; une
chambre stéréoscopique qui permet d’appliquer la stéréogrammétrie.
— Les conditions à remplir sont très différentes de celles d’une chambre
simple. La distance entre l’objectif et la chambre doit être fixe. Afin que
des objets, dont la distance à l’objectif peut varier considérablement,
soient toujours nettement enregistrés sur la plaque, il faut que la dis
tance focale de la chambre soit petite.
- La pratique n’a pas encore prouvé lequel des 2 appareils (celui décrit
par M. Sannié ou celui de la maison Wild) est préférable. Ce sera à un
Congrès futur de comparer les résultats obtenus.
La Commission entend ensuite une communication présentée par
M. Amy, au nom de M. Sannié et au sien :
SUR LA RESTITUTION DES PHOTOGRAPHIES DE LIEUX DE CRIME
«Il est toujours possible de disposer une image plane <I>sur sa projection
conique plane es , de manière (pie, si l'on joint chacun des points de <1> aux
points correspondant de cp , le faisceau de droite ainsi obtenu soit con
courant en un point I.