Première séance
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en général d’exiger davantage que pour les autres travaux d’arpentage,
de dessin, de photographie, en dehors de ce trait caractéristique de
la capacité de vision stéréoscopique (surtout chez ceux qui doivent
travailler dans la stéréophotogrammétrie), qui exige un examen spécial.
L’examen général de cette capacité se fait aujourd’hui d’une manière
assez simple, par des moyens employés couramment et pratiquement
suffisants. Une chose plus importante, quand il s’agit de conserver l’acuité
de la vue pour un temps plus long, consiste éventuellement dans l’influence
nuisible des travaux photographiques sur la vue, et peut-être sur d’autres
fonctions de l’organisme. Jusqu’ici cette question n’a pas été suffisamment
traitée dans la littérature professionnelle photogrammétrique. Même l’en
quête de la Société Polonaise de Photogrammétrie n’a presque pas apporté
de matériaux permettant une orientation quelconque; seule une Société,
celle de Hongrie, a caractérisé les travaux photogrammétriques comme
cause de maladies nerveuses. Cette appréciation est formulée d’une manière
trop générale pour qu’on puisse en tirer quelque chose de concret. Nous ne
pensons pas que notre Commission puisse aujourd’hui trancher définiti
vement cette question sans l’intermédiaire des médecins spécialistes, mais
elle peut toutefois obliger les Sociétés Nationales à vérifier, d’après un
schéma établi par les spécialistes en vue d’une enquête, si ces travaux, et
éventuellement lesquels, de quelle manière et à quel degré, ont une action
nocive sur la vue, ou. par l’intermédiaire de la vue, sur d’autres fonctions
de l’organisme. Ensuite se poserait la question des conditions de travail
contribuant à l’affaiblissement de l’influence nocive des travaux photo
grammétriques, l’application des remèdes contre le mal existant et contre
son atteinte. Ce genre d’examen doit être fait en premier lieu par les
Sociétés Nationales où le nombre des travailleurs en Photogrammétrie est
le plus élevé.
Les questions traitées dans ce rapport ont donné naissance à de
nouveaux projets qui ont été rédigés et que nous présentons à part à la
5 e Commission du Congrès en lui demandant de les compléter après dis
cussion, s’il y a lieu, et de prendre des décisions.